Dimanche 24 juillet dernier à Villefranche-sur-Cher (Loir-et-Cher) s’est déroulé la première demi-finale européenne de paella valenciana qualificative pour les trois premiers au 56e concours international de Sueca près de Valence en Espagne.
Les autres demi-finales ont déjà eu lieu à Tokyo, aux USA et en Australie, le tout dans le cadre de la Fête du Canal de Villefranche. La paella valenciana a pour base, outre le riz Bonba, de la viande (poulet et lapin), des haricots verts et des gros secs, des épices, de la tomate… mais pas de crustacés ou de poissons. Elle est cuite uniquement au feu de bois, en l’occurrence ici des ceps de vigne secs, alors qu’il s’agit d’orangers en Espagne.
Organisé par l’ association du Concours International de Paella (ACIP), présidée par José Lopez Cordon, déjà sélectionné depuis le concours international 2015, cette demi-finale comptait six candidats : deux de Paris, un d’Orléans, un de Bourges, un de Vendôme et un de Salamanque en Espagne. Les vainqueurs sont Vincent Llorens et Mathhieu Rouillon du restaurant Et Tast à Paris 18e, devant deux Parisiens et le duo de Bourges, qui remportent dans l’ordre 400, 250 et 150 euros.
Le jury était coprésidé par Didier Clément, chef cuisinier au Lion d’Or de Romorantin-Lanthenay, et Jésus Moléro, coordinateur du concours international, avec un autre chef espagnol, Toni Montoliu ; François Roboth, journaliste gastronomique ; Christina Brown, vice-présidente du Conseil départemental de Loir-et-Cher ; Jean-Claude Oton, maire de Villefranche-sur-Cher ; Jean-Paul Marchau, président honoraire de La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Loir-et-Cher.
Parmi les critères de sélection : la couleur finale, la présentation, le goût, la cuisson, la dégustation de la soccarat ou caramélisation du produit final ayant recueilli tous les sucs de cuisson, sans être trop cuit ou pas assez, et qui se trouve entre le fond de la poêle et les ingrédients cuits. Plus de 400 parts de paella ont été dégustées par ailleurs sur les stands.