Johannes Brahms est considéré comme l’un des plus importants musiciens de la période romantique. Beaucoup de ses contemporains et amis le considéraient comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven, l’admiraient et certains s’inspiraient de sa musique pour composer.
C’est donc un programme nourrit de ces amitiés et influences que propose Orléans Concerts en ce début février qui verra aussi le retour à la tête de l’orchestre de son chef: Marius Stieghorst. qui dirigera ce concert autour de Brahms… et de ses amis avec :
– Johannes Strauss II, un ami proche
« Seid umschlungen » « embrassez-vous, millions d’êtres !» valse dédiée à Brahms.
– Anton Dvorak une amitié réciproque
Danse Slave n°2
Les Danses slaves de Dvorak sont parmi ses œuvres les plus appréciées. L’écriture de ces danses a été inspirée au compositeur par les Danses Hongroises de Brahms.
– Robert Schumann, un coup de foudre dès leur première rencontre : « visite de Brahms, un génie ! »
le Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur op.129
Les 3 parties de ce concerto s’enchainent sans interruption favorisant une grande liberté du discours musical et reste une pièce importante du répertoire du violoncelle. Nominé aux Victoires de la Musique en 2013 dans la catégorie Révélation Soliste Instrumental, Victor Julien Laferrière sera l’interprète de ce concerto. un jeune violoncelliste à ? découvrir pour ceux qui ne l’ont pas encore entendu !
La révélation du génie de Brahms bouleversa Schumann dès leur première rencontre, en 1853, et Brahms s’était aussitôt, à la demande de Schumann, mis au piano. Soudain Schumann sortit de la pièce en s’écriant : «Clara doit entendre cela». Clara Schumann était accourue : «Chère Clara, avait dit Schumann, tu vas entendre une musique comme tu n’en as jamais entendu auparavant. Jeune homme, recommencez!». Le lendemain, à la première ligne en haut de la page de son journal, Schumann a écrit : «visite de Brahms. Un génie ! ».
Johannes Brahms, pour clore ce programme : Symphonie n°4 op.98 en mi mineur
Des les premier et second mouvements, il est impossible de ne pas déceler des accents dvorakiens, annonciateurs de la Symphonie du Nouveau Monde et du concerto pour violoncelle du musicien tchèque.
Dernière œuvre orchestrale de Brahms, cette symphonie est définie comme une « symphonie d’automne », image qui en traduit bien l’humeur à la fois tourmentée, fougueuse parfois rude et solitaire.
Un concert autour de Brahms et de ses amis à ne pas manquer !
A noter:
«Focus sur … » : à ? l’entracte dans le Foyer du Théâtre.Présentation d’un instrument soliste par des musiciens de l’Orchestre Symphonique d’ Orléans.