A l’occasion de ces deux concerts, l’Orchestre Symphonique d’Orléans invite à voyager entre l’Autriche et l’Italie, « du classicisme au romantisme ».
Les spectateurs auront ainsi le plaisir de découvrir la Symphonie n°83 en sol mineur de Joseph HAYDN, deuxième symphonie du cycle des Symphonies Parisiennes, écrite en 1785. Elle a pour sous-titre « La Poule ». Après cette introduction terrifiante et orageuse, reconnaîtrez-vous le bruit de cet animal qui, d’habitude, apparaît plutôt comme sympathique ? Et si la poule était plus diabolique qu’elle n’y paraît ?
Invité d’exception, Frédéric Chatoux, flûte Solo de l’Opéra de Paris, interprétera la Fantaisie sur des thèmes de « La Traviata » de Giuseppe Verdi. Œuvre du milieu du XIXe siècle, la Traviata – comme beaucoup d’autres opéras – inspira moult compositeurs désireux de reprendre et d’adapter ces airs qui firent le succès de ces opéras, les « tubes » de l’époque ! Prouesses stylistiques, ces magnifiques airs deviennent en plus des prouesses techniques pour instrument soliste et orchestre ou piano.
« Un simple moment de bonheur, la pureté en musique » à propos de Frédéric Chatoux
Le Républicain Lorrain
Wolfgang Amadeus MOZART, compositeur emblématique du classicisme aux côté de Haydn, composa deux œuvres que nous aurons l’honneur d’entendre sous les doigts de notre soliste invité.
L’Andante pour flûte et orchestre, KV 315 en Ut Majeur, composé en 1778. Cette pièce isolée pourrait être, selon diverses sources, une seconde version du deuxième mouvement du Concerto en Sol Majeur pour flûte.
C’est avec sa flûte que Frédéric Chatoux exprimera la souffrance de Pamina, dans le sublime air « Ach, ich fühl’s » de La Flûte Enchantée. Pamina, bouleversée par le silence de Tamino, et pensant qu’il ne l’aime plus, chante sa douleur. « Ah..je le sens.. »
« […] le programme est merveilleusement servi par l’interprétation de Frédéric Chatoux irréprochable instrumentiste qui trouve immédiatement le ton juste… C’est un plaisir ! »
Classica Répertoire
Et pour clore ce programme, l’orchestre interprétera la Symphonie n°5 en Sib Majeur D.485 de Franz Schubert.
A dix-neuf ans, Schubert a déjà composé près de la moitié de son œuvre. Cette symphonie du début du romantisme, n’ayant apparemment pas été jouée en public du vivant de son auteur, nécessite un orchestre peu différent de celui que l’on pouvait encore trouver avec Mozart, proche de l’orchestre préromantique, avec encore les bois par deux.
Le voyage « du classicisme au romantisme » n’est pas encore très long…
Un concert et un soliste donc, à ne manquer sous aucun prétexte !
A noter, deux moments autour de ces concerts, dans le hall du théâtre :
« Venez chanter ! » : à 19h45 en soirée et à 15h15 en matinée, dans le Foyer du Théâtre. Venez chanter les plus beaux thèmes du programme avec Marius Stieghorst
«Focus sur … » : à l’entracte dans le Foyer du Théâtre.
Présentation d’un instrument soliste par des musiciens de l’Orchestre Symphonique d’ Orléans.
• Concerts : Samedi 13 Mai 2017 à 20h30 – Dimanche 14 Mai 2017 à 16h00
• Réservations et ventes : exclusivement au Théâtre d’Orléans,
Boulevard Pierre Ségelle 45000 Orléans du mardi au samedi de 13h à 19h – tél : 02 38 62 75 30
• Site Web : www.orchestre-orleans.com (nouvelle fenêtre)