Orléans: le désert médical par le vécu…

Dans ses veux pour 2019, le maire d’Orléans évoque la troisième MSP (Maison de Santé Pluridisciplinaire), qui ouvrira en janvier, celle de Saint-Marceau. Après celles de l’Argonne et de La Source (qui menace de fermer faute de médecins généralistes). C’est néanmoins une bonne nouvelle dans un paysage médical catastrophique sur Orléans et la métropole. Au CHRO, les urgences débordent, notamment de malades qui n’ont rien à y faire mais qui ne trouvent pas de médecin de ville pour soigner une maladie “bénigne”. Et qui retardent objectivement la prise en charge de malades dont l’état mérite les urgences.

La ville d’Orléans n’est pas responsable de cette situation. En revanche on peut continuer de se poser la question: pourquoi les élus, (dont deux médecins dans le Loiret) nationaux, régionaux,  locaux, continuent-ils à défendre cette sacro-sainte liberté d’installation? 

Nous vous livrons ici le témoignage d’un de nos lecteurs d’Orléans, R.C, confronté à ce désert médical et dont l’angoissante expérience a été vécue par d’autres familles.


“Il m’était arrivé à plusieurs reprises de passer devant eux. Sans trop savoir si je devais détourner le regard ou les regarder avec commisération. A chaque fois j’éprouvais un certain malaise à leur vue. Ça pourrait bien être moi. J’ai de la chance de ne pas être parmi eux, dans cette file d’attente qui s’étire sur le trottoir. Rue de Chanzy, à Orléans. L’adresse d’SOS médecin. La seule structure à pouvoir accueillir les semi-urgences de la préfecture du Loiret.
Et puis ce matin il m’a fallu trouver un rendez-vous pour ma fille de deux ans. J’ai contacté mon médecin traitant hier en fin d’après-midi. Son secrétariat délocalisé tout du moins, qui m’expliquait qu’aucun rendez-vous n’était possible. Le message serait transmis, elle rappellerait. Peut-être. La nuit a été compliquée – diarrhée, vomissements, fièvre persistante. Pas de quoi aller aux urgences, pour autant il était impensable de ne pas consulter. Notre médecin traitant n’a pas rappelé.
Lors de mon dernier rendez-vous, elle m’avait expliqué être au bord du burn out. Journées à rallonge, difficulté de la gestion des patients excédés par la difficulté d’accès aux soins, surcharge administrative…
Orléans métropole, la métropole la plus proche de la capitale, qui comptait 281 899 habitants en 2015, préfecture du Loiret et de la Région Centre-Val de Loire, est un désert médical. Les nouveaux habitants ne peuvent trouver de médecin traitant, ceux qui ont la chance d’en avoir un prient pour que leur médecin arrête de vieillir, de sorte qu’il ne prenne jamais sa retraite.
A deux reprises j’ai contacté la députée de ma circonscription pour l’entretenir de ce problème dont elle avait fait, soit dit en passant, un argument électoral. C’était il y a 18 mois, je n’ai toujours pas de nouvelle. Je n’en aurais pas. Je ne me suis d’ailleurs jamais d’illusion.
Pourtant, au niveau national, des solutions existent. Qui demandent un certain courage politique. Certes, on nous expliquera que le numérus clausus, qui fixe le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, a déjà été revu à la hausse. Qu’il faudra attendre quelques années, le temps de formation de la première génération de médecins concernés par cette mesure. Que tout ira mieux dans dix ans.

Le CHU de Tours.

Mais nous le savons déjà, cette mesure ne réglera pas le problème. Gageons que sa seule conséquence sera de grossir le nombre de jeunes médecins qui iront s’installer à Paris, sur la côte Atlantique et, héliotropisme oblige, dans le Sud. Bref, là il y a déjà pléthore de médecins.
Pour être efficace et enrayer ce problème de désertification, il aurait tout simplement fallu l’accompagner d’une limitation de la liberté d’installation, comme ce fut le cas pour les pharmaciens il y a quelques années en arrière.
Mais cette décision, on l’a dit, demandait un certain courage politique. La mobilisation des carabins fait peur ! Pas celle des vieux médecins qui ne parviennent pas à vendre leur cabinet manifestement.

Olivier Carré et le docteur Jouaneau à la MSP de la Source.

Alors certes, ça et là les pouvoirs locaux tentent de poser le seul petit pansement à leur disposition sur ce membre amputé : on ouvre des maisons médicales, qui bien souvent ne font qu’accueillir les seuls médecins qui seraient de toute façon venu s’installer dans le coin.
Non, je n’ai pas fini de faire la queue sur le trottoir…”
R.C.

Commentaires

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  1. Les MSP ne résolvent pas le problème de la désertification médicale. Tout au plus, elles retiennent les médecins qui auraient pu aller ailleurs dans une MSP avec chauffeur, loyer gratuit,…sur une autre commune. La concurrence entre communes est une réalité aujourd’hui dans la Métropole d’Orléans, et Orléans ne fait rien pour enrayer cela. Orléans mise sur la multiplication des MSP alors que celle de La Source ne trouve déjà plus de médecin. Le collectif CiTLab porte depuis longtemps l’idée que nos communes auraient tout intérêt à proposer des postes salariés à de nouveaux médecins n’exerçant pas encore sur le territoire. Cela correspond à la demande des jeunes médecins diplômés, et en plus lorsque cela est fait par une Métropole, cela permet de déplacer les médecins sur les communes qui en ont le plus besoin. Solidarité plutôt que concurrence ! #PourqupoiPasOrléans
    Faudra t-il attendre 2020 pour voir fleurir ce genre de proposition sur des programmes ?

  2. L’ouverture des MSP dont parle le Maire d’Orléans dans sa vidéo marketée pour ses voeux n’est pas une bonne nouvelle car il y a très peu d’espoir de trouver un médecin généraliste à Orléans .Et il le sait très bien .A une période ou la transparence est indispensable sur un sujet aussi sensible que la santé,donner de faux espoirs n’est pas sérieux.Mais il faut croire que la campagne des municipales est lancée…,Les généralistes qui s’installent dans les MSP ont déjà leurs patients,c’est le cas de la MSP de St Jean de Braye qui a ouvert en juin,idem pour celle de St Marceau qui ouvre en janvier et ce sera la meme chose pour celle de St Jean de la Ruelle qui ouvre fin 2019.J’ai contacté les 2 premières qui me l’ont confirmé ainsi qu’une vingtaine de généralistes à Orléans sans aucune réponse positive.Plusieurs assistantes médicales m’ont meme conseillé d’aller à Paris (ce que j’envisage sérieusement de faire après 3 mois de recherches infructueuses).
    J’ai également contacté la CPAM du loiret dont le directeur s’était publiquement engagé dans une réunion du Lion’s club à aider les loirétains en pareille circonstance : aucun retour comme d’ailleurs l’ARS ( agence régionale de santé) .
    L’incurie et le manque de vision de nos élus ( en particulier nos parlementaires )depuis plus de 20 ans donnent cette situation dramatique à Orléans,capitale régionale, dont son maire veut développer son attractivité .On peut rever ! Avant d’accepter une promotion ou une mutation dans la métropole orléanaise,les intéressés(es) vont peut-etre se renseigner sur “l’offre médicale” surtout s’ils ont des enfants ?

  3. Il ne faut pas croire que dans le sud c’est mieux , j’habite dans l’agglomération de Cannes , mon médecin a changé d’orientation , et j’ai du en appeler plusieurs pour avoir un rendez-vous , j’ai fini par en trouver un qui n’est pas loin de la retraite , les autres appelés sont de jeunes médecins qui ne prennent plus de nouveaux patients . Dernièrement mon épouse s’était ouvert le front , nous sommes allés dans un maison médicale située dans une clinique , 4 heures d’attente avant de lui faire une suture . Un ancien Orléanais

  4. Bonjour, je viens de lire le commentaire de Monsieur R.C. J’ai une bronchite et un rhume de cerveau depuis le 21 décembre, le répondeur de mon médecin me dit qu’il est fermé jusqu’au 02 janvier, je suis sous ‘AIRomir’ ayant de l’asthme, j’ai également une névralgie faciale depuis 2 mois , je ne peux joindre le neurologue qui m’a déjà vue il y a 3 ans pour ce même problème, son répondeur me dit soit occupé soit ne peut me répondre pour le moment, quand le 2 janvier je vais téléphoner à mon médecin on me dira RV dans 15 jours ou peut être plus, si j’arrive à avoir la secrétaire au téléphone, qui va surement être débordée de coup de fil. Les médecins n’ayant plus de remplaçant, les urgences étant débordées pendant ces périodes de fêtes… on fait comment ????

  5. Les médecins français sont peu a peu en train de quitter le pays pou d’aller établir a l’étranger …..c’est exactement ce qui se passe en Roumanie ou les effectifs médicaux sont exsangues …Nos chers médias ne sont toujours pas parvenus a imaginer que cela puisse aussi désormais se passer en France ….désopilant….Ce n’est surement en instaurant des mesures coercitives a l’installation qu’on v a résoudre le problème, ce n’ aura pour effet que d’accélérer l’exode ….je vous signale au passage que Paris et la région parisienne sont aussi en train de devenir des déserts médicaux ….alors vous ferez quoi ?? Installer un boulet au pied de chaque Docteur !!
    Revalorisez significativement cette profession payons correctement nos médecins et vous pourrons faute de quoi on pourra toujours geindre en France comme on sait si bien le faire
    http://www.lamaisonmedicale.co.uk/
    jetez simplement un coup d’œil aux tarifs pratiqués en Angleterre et vous comprendrez ce que la Presse ne veut pas vous dire

  6. Il faudrait peut être convier notre Président à venir passer des vacvacances chez nous plutôt qu’ à St Trop (où il y a a peut être des médecins en …trop) et qu’ il choppe une bonne grippe histoire qu’ il comprenne le problème. Mais peut être bénéficierait il encore d un traitement de faveur dans la file d attente histoire de ne pas lui faire prendre de …Ristque

  7. Pour qu’une coercition à l’installation soit efficace encore faudrait-il qu’il y ait des candidats à l’installation. Les jeunes médecins ne veulent de toute façon plus s’installer (ou en tout cas de moins en moins) en libéral. Je vois donc pas en quoi une coercition à l’installation changerait quoi que ce soit.

  8. Avec un minimum d’investigations, vous auriez appris que contrairement à ce que vous avancez, Paris est déserté par les médecins généralistes comme le reste de la France ! Les journalistes et le gouvernement ne semblent toujours pas écouter les explications et solutions proposées par les médecins eux-mêmes… Il ne sert à rien de construire des maisons médicales qui se remplissent de naturopathes, hypnothérapeutes etc, mais d’aucun médecin généraliste, pédiatre, orthophoniste… Et augmenter le numerus clausus ne résoudra pas le problème. Actuellement seulement 10% des médecins nouvellement diplômés choisissent de s’installer en libéral. Beaucoup quittent la France. Certains font carrière dans des labos privés. Beaucoup changent d’orientation professionnelle. Il suffit dd’errer sur FB pour lire pléthore de témoignages de médecins, IDE, kiné, orthophonistes libéraux qui songent à changer de profession. Et pour cause :
    * le temps de paperasse a largement empiété sur le temps de soins, ce qui rallonge les délais d’attente pour obtenir un rdv puisque les professionnels ne peuvent recevoir durant les demi-journées consacrées à la paperasse pour la cpam, les mutuelles, l’urssaf etc etc
    * les tarifs conventionnés n’ont pratiquement pas ou pas du tout (selon les professions de santé conventionnées) étaient revalorisés depuis 10 ans. En parallèle toutes leurs charges ont augmenté (loyer, assurances pro, maintenances de logiciels de teletransmission et gestion de cabinet, timbres etc etc). On leur rajoute des charges en plus (nouvelles normes de lecteur de carte vitale = il faut les changer…). Bref, ils doivent travailler beaucoup plus pour gagner autant qu’il y a 10 ans, ou ils gagnent moins. Comparer l’évolution du prix de la baguette ou d’une coupe de cheveux et ceux des consultations médicales et paramédicales… Une honte.
    – les tarifs conventionnés des actes médicaux et paramédicaux en France sont pratiquement les plus bas d’Europe. Avec les équivalences de diplômes, évidemment que beaucoup de professionnels de santé français s’exilent à l’étranger où leurs compétences sont mieux reconnues et donc rémunérées comme il se doit. En France les professionnels de santé se sentent méprisés. Il n’y a qu’à par exemple regarder les indemnités de déplacement au domicile des patients : 10€ pour un médecin, 4€ pour un kiné, 2,50€ pour un orthophoniste… Il ne faut pas s’étonner que les patients sortant de service de neurologie après un AVC ou un trauma crânien et cherchant des kiné et orthophoniste pour intervenir chez eux plusieurs fois par semaine ne trouvent pas alors que c’est une urgence absolue. Quel plombier ou électricien ne facturerait que 2,50€ le déplacement aller-retour. Ce n’est même pas le peix de 2 tickets de métro et cela n’indemnise en rien le temps passé à se déplacer.
    – les professionnels de santé conventionnés ont de plus en plus de contraintes, bientôt presqu’autant que des salariés, ils perdent en liberté d’exercice (on parle même de supprimer leur liberté d’installation !!!) mais bien peu d’avantages en retour. 90 jours de carence maladie, im faut le savoir. Aucune protection en cas d’accident du travail (aucune IJ et aucun remboursement des soins médicaux en cas d’accident du travail, il faut payer une assurance privée en plus pour ça). Une prise en charge du congé maternité pourrie à tel point que beaucoup de femmes IDE, kiné, orthophonistes etc s’arrêtent moins que les 16 semaines auxquelles elles ont droit parce que sinon elles doivent souscrire un emprunt pour payer leurs charges pro et survivre pendant leur arrêt.
    Alors peut-être que si les politiques et les journalistes relayer un peu ces soucis au lieu de taper sur les pros de santé, peut-être que si des réelles mesures de revalorisation des professions de santé et de diminution des contraintes administratives chronophages, bref si les conditions d’exercices étaient plus attractives, alors peut-être que davantage de jeunes diplômés s’installeraient en libéral en France. Il vaudrait mieux cela que de construire des maisons vides.

  9. Et puis alors…. cette histoire du salariat des médecins qui serait censée tout résoudre est absolument hilarante

    Pour la petite histoire, le premier employeur de médecins salariés en France c’est bien sûr l’hôpital, …où 30 pour cent des postes proposés sont désormais vacants ….même en allant recruter aux confins de la Chine ou jusque la lointaine Afrique l’hôpital ne parvient plus a embaucher tant les conditions de travail y sont désastreuses …alors je ne vois pas en quoi le salariat pourrait permettre d’espérer résoudre l’épineux problème des déserts médicaux

  10. A propos de ces maisons médicales miraculeuses censées être la panacée contre l’attrition de
    la démographie , sans doute conviendrait il que nos chers élus parviennent une fois pour toute à se convaincre de la chose suivante: les médecins ce n’est pas tout à fait comme les cigognes, ce n’est pas parce que l’on a installé un nid en grillage au sommet d’un pylône métallique qu’on peut ainsi espérer les voir rappliquer à tire d’aile ….A bon entendeur ….

  11. Tout cela semble sinistre!!!Il ne nous resterait donc plus qu’ à mourrir… guéri.

  12. je vis sur Orléans depuis plus de vingt ans et il est acquis pour tous les habitants que l’ensemble des généralistes ne servent dans 90% des cas qu’a fournir des certificat de travail. Un rdv chez un généraliste : c’est en moyenne 10 jours d’attente. largement de quoi s’automédiquer. Pas forcément un mal quand il s’agit de maladies bénignes mais quand vous êtes cloué au lit avec 40 de fièvre je peux vous assurer que vous avez largement le temps d’imaginer d’autres solution. J’ai pour ma part un ancien médecin de famille dans le val de marne qui peux me recevoir en cas d’urgence. Oui : 150km pour consulter un généraliste est une solution viable pour les habitants du Loiret.
    Double problème puisque’ils doivent faire des certificats sur des maladies qui sont guèries quant on arrive finalement a la date du rdv (tres limite quand meme).

    Je n’incrimine certainement pas les praticiens qui font ce qu’ils peuvent avec des listes d’attente colossales et des visites en maisons de retraites a faire qui leur bloquent des journées entières mais le fait est que se retrouver aux urgences de la sources est probablement la pire solution qui soit. Eux aussi sont débordés et vous le font bien savoir. Quand je me suis présenter aux urgences pour un syndrome de fatigue extrême liée a un burn out (plusieurs évanouissement par jour, impossibilité de tenir qqchose dans sa main sans le faire tomber, ect) j’ai eu le plaisir d’etre accueilli par des “c’est du boulot de généraliste ca! pourquoi vous venez chez nous ?” ou encore “on serait moins saturés si on devait pas prendre des cas comme ca”. Encore une fois mieux vaux se diriger vers les urgences d’une autre ville en prétextant un déplacement pro.

  13. A la Source, un collectif ne cesse de multiplier les interventions pour que notre Maison de santé ne ferme pas dans un an, les deux médecins qui officient actuellement devant partir en retraite. Notre collectif doit être reçu en janvier 2019 par la direction de l’ARS. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut mettre le paquet sur la mise en place de centres de santé avec des médecins salariés. Le très libéral Olivier CARRE n’y est pas hostile. Tant mieux. Egalement, oui, les médecins qui débutent leur carrière doivent s’installer là où il y des besoins urgents. Cela s’appelle la solidarité.
    Michel RICOUD

  14. Je connaissais le Karoshi au Japon …mais le Burn out extrême non …. Exceeded burn out peut être ?? je ne connaissais pas cette nouvelle maladie française ..mais bon on ne peut pas non plus tout savoir non plus.

  15. Limiter la liberté d’installation, comme pour les pharmaciens, est la seule solution.
    Mais, comme dit RC, cela demande “un certain courage politique”.

    • http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/11/22/04016-20101122ARTFIG00648-les-medecins-fuient-l-exercice-liberal.php

      Voici les chiffres réels de l’installation des médecins en libéral , ils datent de 2010 mais depuis les choses ne ce sont pas arrangées, bien au contraire….Seuls 8,6 pour cent des jeunes médecins sortant de la fac acceptent de s’installer en libéral c’est une triste vérité
      « Il faut les forcer a s’installer là où on leur dit » …Alors je conçois bien que ce concept puisse séduire dans un pays d’aigris et d’envieux mais ce n’est pas pour autant que cela le rend applicable dans la réalité, d’ailleurs vous imaginez bien que la chose avait été possible nos politiques avec le cynisme qu’on leur connait n’auraient pas hésité une seconde à la mettre en œuvre…..Apres on a inventé les maisons médicales puis les centres de santé comme celui là qui aurait souhaité installer les villes à la campagne…. mais dîtes vous bien que le probléme ne tient pas à une seule notion de vocable , ou à une pénurie de bâtiments ….Vous pourrez toujours nommer les choses comme vous le souhaitez et bâtir toutes les coquilles vides du monde ce n’est pas cela qui fera revenir les médecins….Sans une revalorisation massive des conditions de travail d’horaires et de rémunérations vos médecins qui sont déjà partis ne reviendront pas …C’est juste une évidence.

  16. C’est tout de même terrible ce déni des évidences …déjà sans aucune contrainte géographique quant a leur lieu d’installation les médecins refusent de visser leur plaque et partent de plus en travailler a l’étranger ….alors imaginez le résultat si de surcroît on veut leur imposer un lieu d’installation….j’ai bien l’impression qu’avec des idées aussi saugrenues certains français n’ont pas fini de pigner ….mais bon me direz vous ça ne les changera guère de leurs habitudes

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