Municipales: “face au changement climatique, Orléans doit s’adapter”

L’environnement en général et plus particulièrement le réchauffement climatique seront l’un des thèmes majeurs de la campagne pour les municipales. L’association “Orléans ensemble” de Philippe Rabier, réagit aux événements de ces derniers jours.


“A Orléans, il n’y a pas eu d’averse significative depuis le 14 juin (excepté les orages post canicule) alors oui l’été est beau ! …
Mais pas pour la faune et la flore… et donc l’humain !
Il n’y a plus le choix, pour demain et surtout pour les générations futures, la “ville“ doit s’adapter mais ce n’est finalement pas nouveau !
Les études de météo France montrent que les moyennes de température des mois de juin et septembre deviennent globalement des mois de plein été, ce qui expose Orléans un tiers de l’année à des t° moyennes élevées, sans événement caniculaire qui s’ajouteront à ce désordre.
En territoire urbanisé cette chaleur est amplifiée par le phénomène physique nommé ICU (Ilot de Chaleur Urbain) enfermant au-dessus des villes la chaleur et aussi les polluants. Pour un organisme en pleine santé, ces longues périodes de chaleur et les pics peuvent être surmontés au prix d’une fatigue supplémentaire. Pour les plus fragiles les risques de maladies chroniques et de mortalité sont grandement accentués.
Prendre réellement conscience du changement et désordre climatique qui s’opère pour s’y adapter et pour réduire drastiquement ses émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) est un changement de paradigme. Les modèles de développement tout comme de gouvernance actuels sont caduques, notamment le PLUM (Plan Local d’Urbanisme Métropolitain) en préparation.
Il faut réaliser au plus vite un PLUM concis ne s’attachant qu’aux besoins vitaux des citoyens actuels et futurs.
Les solutions premières et immédiatement applicables sont connues, planter massivement des arbres, conserver l’eau en ville (en finir avec l’imperméabilisation des sols) et limiter strictement l’emploi des moteurs thermiques et des climatisations (la géothermie pouvant apporter une solution pour refroidir en plus de chauffer en hiver).
Il s‘agit bien ici de ne plus participer globalement aux émissions de GES, de chaleur et de particules fines tout en réduisant la force des ICU.
L’urbanisme conventionnel doit laisser la place à une conception oeuvrant pour des paysages urbains et suburbains privilégiant le confort d’été (droit à l’ombrage, droit à la brise de vent, droit à une qualité de l’air urbain élevée, …), des modes de transports non polluants, une façon de voir les échanges commerciaux et sociaux plus apaisés, équilibrés et solidaires.
Orléans Ensemble, pourquoi, comment ?
« La démocratie vous appartient !» Nous sommes des citoyens et citoyennes convaincus que, plus que jamais, un projet politique doit être construit par les premiers concernés : les habitants, usagers et citoyens d’Orléans et sa métropole.
Pour favoriser l’émergence d’un programme politique pour Orléans en 2020, il faut “oser s’impliquer” : durant toute cette année, nous souhaitons innover et mener une démarche participative où chacun trouvera sa place dans le débat et participera à l’émergence d’un programme politique pour Orléans 2020-2026. Ce projet participatif élaboré collectivement pendant ces prochains mois sera ensuite porté et présenté par une équipe constituée en janvier 2020 avec tous les participants, lors des prochaines élections municipales. Notre volonté est que d’autres listes citoyennes puissent se lancer dans les autres communes de la Métropole.
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Pour nous contacter :

Pour en savoir plus sur Orléans Ensemble :
– Site web : http://orleans-ensemble.fr

Commentaires

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  1. Article paru dans la presse nationale, information donné à la presse locale qui évoque maintenant le sujet

    Record de chaleur de la métropole le 3 août 2018 sur Olivet.

    Le contexte :
    Le débat sur les évolutions climatiques ne donnent plus lieu à polémique à ce jour.
    Les partisans d’un aspect cyclique de cette montée de températures ne sont maintenant plus entendus. Même le président des États Unis d’Amérique n’en rajoute plus sur le sujet.
    J’ai dans mes activités professionnelles été sollicité pour mettre en corrélation les cycles de tâches solaires, avec concordance des trois cycles, les concentrations des isotopes d’oxygène dans les carottes glaciaires du Groenland et la taille des graines de pollen dans les sédiments autour du Lac Tchad. Le manque d’exhaustivité des données ne permettait pas une approche rigoureuse.
    Mais surtout le but de ce travail était de nier le rôle de l’activité humaine dans la situation présente.
    Or en l’absence de données historiques, les modèles basés sur les phénomènes immédiats sont les seuls valables. Et en ce sens le rôle du CO2 dans l’effet de serre ne peut être nié. Ce rôle ne peut que s’amplifier, le CO2 dissous dans les océans se libère avec l’effet de la chaleur.

    La prise de conscience :
    Venons en à notre situation locale. Les débats sur le développement durable, le colloque de RIO, avait mis surtout en exergue l’étalement urbain comme élément essentiel. Ainsi nous avons décliné
    les Plans locaux d’urbanisme en fonction de ce but, proposant aux villes de densifier leurs centres.
    Sur Olivet la déclinaison s’est faite en limitant la densification du secteur sud à la zone comprise à l’intérieur du boulevard Victor Hugo, sauf quelques arrangements particuliers. Toutes les communes, à la même époque ont élaboré un agenda 21 dont la faiblesse résidait en l’absence de critères d’évaluation.
    Le projet clos du bourg avait pour nous des justifications différentes, développer un centre lieu de convivialité à la taille d’une ville de plus de 20000 habitants.
    Comme on peut le juger, l’élévation de températures n’était pas évoquée dans cette approche. Or sur ce sujet le film s’est accéléré. Les experts en ont conscience. Ainsi lors de la présentation du Schéma d’organisation territoriale de la métropole d’Orléans les techniciens de l’Agence d’Urbanisme ont évoqué la ceinture verte devant entourer les communes de la métropole. Pour une partie elle serait sur des communes n’appartenant pas à la métropole. Problème à venir.
    Nous avons évoqué les îlots de verdure que les experts recommandent au cœur des villes pour lutter contre cette élévation de températures. Ceci reste non défini, laissé à l’appréciation des communes lors de redéfinition de constructions. Il faut donc que les élus tempèrent leur soif de construction.

    La situation olivetaine:
    Nous vivons dans une commune à l’urbanisme très différencié. Ceci se manifeste dans le secteur sud par un tissu pavillonnaire encore majoritaire avec des superficies de terrains qui permettaient le développement de zones plantées donnant un aspect bocager. Ceci est en cours de changement, les terrains sont plus petits, occupés pratiquement par les constructions. La définition des zones d’opérations d’aménagement programmé, dans ses obligations ne contrebalance pas les effets de cette tendance à la densification.
    Nous avions anticipé cette évolution en proposant depuis longtemps une politique d’aménagement avec un développement d’une trouée verte, à ne pas confondre avec l’axe Loiret. Nous avons été en partie entendu. Le parc du Larry, un hectare, s’est vu complété par le Parc Saint Fiacre.
    Comment la situation a évolué pour le secteur sud d’Olivet ? Le record de chaleur a été atteint un jour de départ en vacances à une heure de transit important dans notre secteur. Ce secteur est encerclé par quatre zones de chaleur : le carrefour Auchan, l’autoroute, la rocade, la rue de Bourges. Notons que l’état sanitaire du Parc du Donjon ne lui permet plus de tempérer cette évolution, que le développement du secteur sud ouest est constant ces dernières années. Il faut remettre sur la table, en toute urgence le sujet.

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