Chambord, film de Laurent Charbonnier en avant-première à Blois le 19 septembre

Les légendes, en France bien plus qu’ailleurs, ont la peau dure. Ainsi en est-il de Laurent Charbonnier, cinéaste animalier, natif de Loir-et-Cher que tout le monde connaît pour ses œuvres autour de la Sologne, n’est pas né dans cette région au sud de la Loire ; Nenni.

Il naquit à Moisy en pleine Beauce où il passa ses jeunes années, de façon classique, entre école primaire et collège, avant de se découvrir une passion sans bornes pour la chasse… animalière. Avec un appareil photo. Sans fusil, mais avec un seul objectif ; celui de parler de la faune, en péril, puis de l’autre encore sauvage, mais à protéger et de la Nature, en général, bien avant que les Verts et les écolos ne s’emparent du sujet. Son installation, bien plus tard, en Sologne, à Tour, lui permit d’assouvir sa passion pour les gros animaux bien loin des lièvres et chevreuils de Beauce. A deux lieues de Chambord, son terrain de jeux favori sur les pas de François Ier, mais sans chasse à courre.

Cette folle passion pour ce joyau de La Renaissance, certes, mais surtout des habitants de sa forêt, l’a transformé en grand spécialiste des lieux. Dans le cadre de la célébration du 500ème anniversaire de La renaissance, commande lui a été passée d’un film sur Chambord qui sera projeté sur les écrans de France dès le mercredi 2 octobre.

Mais, auparavant, une grande avant-première dans les onze salles du multiplexe Cap’Ciné, aura lieu à Blois, toute la journée du jeudi 19 septembre. On risque de dépasser, déjà, ce jour, plus de 5.000 spectateurs puisque plusieurs séances sont programmées dès la matinée, avec la soirée de gala, sur invitations.

Vu en projection de presse, le film Chambord conte l’histoire de château dont la construction a démarré il y a un demi-siècle, avec en narratrice Cécile de France… qui accompagne, mélodieusement, les images au rythme des saisons et des jours qui passent, des premiers travaux à aujourd’hui, sans que personne n’ait mesuré, il y a 500 ans, l’attrait que pouvait constituer un tel joyau de taille fine et précise dans un écrin naturel tout aussi grand que majestueux !

Avec des moyens que n’aurait pas dédaignés Leonard de Vinci dans ses plans premiers pour l’édification de son bijou, Laurent Charbonnier ausculte le monument vénéré des touristes français et étrangers. Il le caresse de sa caméra comme les gestes effectués par les premiers tailleurs de pierre et charpentiers autour du tufeau et des ardoises, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol.

Certes, pour celles et ceux qui le suivent depuis ses premiers pas de réalisateur, on affirmera qu’une fois de plus, Charbonnier a fait du Charbonnier. Mais n’est-ce pas là la marque des grands qui permet, même les oreilles bouchées, de suivre des images et de les identifier de suite avec leur signature…, celle d’un pro de l’image, beauceron de naissance, solognot d’adoption et toujours aussi humble et timide. Même un peu taiseux… Ce qui change, un peu, des grandes gueules qui la ramènent trop en confondant un chevreuil avec un âne et un cerf avec un renne…

Richard Mulsans. 

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