
Florent Montillot.
Il y avait longtemps que le centre droit du Loiret et Florent Montillot n’avaient pas fait parler d’eux. C’est fait: le torchon brûle à nouveau au sein de l’UDI, le nouveau parti créé par Jean-Louis Borloo. Par moment on se croirait même à l’UMP au coeur de la tragédie comédie qui a présidé au match Copé-Fillon.
Florent Montillot, l’adjoint au maire d’Orléans chargé de la tranquillité publique (et pas de celle du centre), a tenté samedi de passer en force pour s’auto-désigner président. C’est en tous cas ainsi que l’on (mal) pris ses “amis” du Parti radical et du Nouveau Centre, un parti dont Florent Montillot a été remercié.
En fin de journée il avait organisé une galette des rois (tout un symbole!) doublé d’une conférence de presse. Avait-il prévu d’annoncer qu’il était candidat à la présidence de l’UDI dans le Loiret qui est, rappelons-le, le rassemblement des partis de centre droit, le Parti radical et le Nouveau centre notamment?
Le boycott des Radicaux
Tenus à l’écart de cette initiative, les Radicaux du Loiret ont été priés par leur président Pascal Vilain de ne pas participer à cette galette par une lettre dont voici la teneur:
“Monsieur Florent Montillot, en tant que Secrétaire adjoint de l’UDI et coordonnateur a organisé sans l’aval du Parti radical et du Nouveau centre une galette de lancement de l’UDI, rue du Poirier Rond à Orléans et a invité à une conférence de presse et a fait paraître l’annonce par voie de presse dans la République du Centre. Invité à annuler cette galette Monsieur Montillot a fait savoir très tardivement qu’elle était maintenue. Le bureau du Parti radical a décidé de ne pas participer à cette galette…Le Nouveau centre a décidé aussi de ne pas y participer.
Nous tiendrons en présence du bureau de nos deux formations et de notre ancien député radical Jean-Louis Bernard une conférence de presse en début de semaine prochaine pour nous expliquer sur cette situation désagréable et pour défendre la mise en place d’une UDI véritablement représentative et respectueuse de ses différentes composantes. Nos instances nationales en ont été informées.”

Pascal Vilain (Archive).
Le Loiret reste un des derniers départements à n’avoir réussi à se doter d’instances de direction. La conséquence de conflits internes aigus entre Pascal Vilain d’une part, soutenu par Jean-Louis Bernard et Florent Montillot d’autre part, sans oublier les pions poussés par Serge Grouard histoire de contrôler l’UDI et qui ont pour nom Martine Grivot, Alexandrine Leclerc et autres adjoints à la mairie d’Orléans.
Ch.B