l’Espérance de Saint Coin
Le jardin de l’évêché va retrouver son calme monacal et s’il a perdu des rosiers il a gardé ses arbres (à la différence de Fréjus où on abat 30 platanes pour que tout le monde puisse voir Jean-Philippe Smet alias Johnny Halliday en concert.)
Tout s’est bien passé : pas d’intempéries intempestives, le pianiste en retard sous la Manche a fini par arriver sur la scène de l’Evéché, pas trop de monde hormis le premier soir et le sol ne s’est pas ouvert sous les chaises longues.
De la musique il y en a eu et même du bon Jazz ! avec une sonorisation qui ne couvrait pas les discussions ni les cris des enfants dans le bac à sable ce qui a permis d’apprécier la bonne humeur de Paolo Fresu et la patience de Shaï Maestro (on est loin du concert de Keith Jarrett où seules les hirondelles accompagnaient de leurs chants les staccatos « Du Pianiste »).
Mais la grande nouvelle c’est qu’en 2017 sont programmés 3 lieux : Campo Santo, Place de Loire et Jardin Groslot avec des artistes de renommée mondiale comme Chick Coréa— bonne blague ! je me suis trompé de partition, c’était en 2013 ; la grande nouvelle qui nous a été dévoilée au cours de la conférence de presse de fin de festival par Madame Nathalie Kerrien, Adjointe à la culture, c’est … qu’il y aura un festival de Jazz en 2017. Vous ne vous en doutiez pas mais, après la dégringolade programmée en 2015 compte tenu d’un budget raboté, élagué, limé, il était carrément envisageable d’envoyer le festival se faire voir à Fleury les Choux ou à Baloche les Galantes.
Et en bonus ça se fera avec la même formule : à Pâques dedans, au théâtre, et à la Saint Jean, dehors au Jardin de l’évêché, le Campo Santo continuera d’être un lieu de silence vide.
D’ici là vous pourrez vous emplir les oreilles dans les nombreux festivals de Jazz en région centre et ailleurs, et à partir de l’automne aux Samedis du Jazz de l’association Ô Jazz (demandez le programme sur le site).
FT
*Vu son succès, la déco va être stockée à l’abri de la lumière et probablement ressortie pour décorer l’entrée du théâtre afin de créer une ambiance typique ‘’de club de jazz patichon’’.