Tout le monde à bord du sixième festival de Chambord !
Après les inondations qui ont malmené les espaces verts du joyau des châteaux de la Loire, c’est en grande pompe, et notamment sur le Water Music (Musique sur l’eau) d’Haendel, que s’est ouvert de manière magnifique , ce vendredi, le sixième festival placé sous la direction artistique de la pianiste Vanessa Wagner. Sur le parterre nord du château, quelque quatre mille spectateurs ont, en effet, pu applaudir Le Concert spirituel,orchestre placé sous la direction d’Hervé Niquet.

Interprétés par soixante dix artistes dont le corniste orléanais Camille Leroy, les extraits de Water Music , d’Haendel, tout comme que le Te Deum et les Marches pour les trompes, de Marc Antoine Charpentier ont fait montre d’une extrême élégance dans un écrin de choix. Place ici à une pastorale de toute élégance avec bondissements moelleux, vivacité dansante, Somptueux point d’orgue enfin avec un feu d’artifice conçu par artEventia, donné alors que l’orchestre interprète Music for the Royal Fireworks, d’Haendel.
La parure d’inspiration baroque éclabousse les airs, illumine somptueuse et folle architecture de l’édifice et comble le public aux yeux brillants. Ici se concertent à merveille la virtuosité sur instruments anciens de haute facture et les soyeux météores fusant dans l’espace tels d’inouïs et célestes coups d’archets.
“Célébrer, dans l’enthousiasme, l’été tant attendu”
A présent, la sixième édition du Festival de Chambord se poursuit jusqu’au 16 juillet dans le cadre magnifique du château où vont se succéder artistes de renommée internationale et jeunes talents. De prestigieux pianistes, à commencer par Vanessa Wagner, tous officiant sur des instruments préparés par François Bauer, accordeur orléanais de renom, cheville ouvrière de bon nombre de festivals régionaux, devraient enchanter les mélomanes.
A souligner encore, une part belle accordée à la musique de chambre (Quatuor Modigliani, Ensemble Perspectives) et au symphonique (orchestres de l’Abbaye aux Dames et de Tours). À ne pas manquer, non plus, la création très attendue de Monsieur de Pourceaugnac, de Molière. Cette dernière sera interprétée par deux compagnies orléanaises jouant de concert, à savoir le Théâtre de l’Eventail (commedia dell’ arte) et La Rêveuse (musique baroque).
Vanessa Wagner, à propos de la programmation de cette édition: “Elle navigue à travers les répertoires et les époques, selon une formule plébiscitée par le public, en le faisant voyager des premières polyphonies du XIe siècle jusqu’à Philip Glass, en passant par la période classique, le grand répertoire romantique et le XXe siècle. Des solistes au symphonique, en passant par des duos, un quatuor (l’exceptionnel Modigliani) ou encore des ensembles lyriques a cappella, le Festival présentera à nouveau des formations à géométrie variable afin d’aborder dans sa diversité la musique dans tous ses états. Voici, de fait, une manière de célébrer, dans l’enthousiasme et l’exigence artistique, l’été tant attendu…”
Jean-Dominique Burtin.
A noter: ce concert de vendredi était retransmis en direct sur Arte Concert et reste disponible en ligne pendant plusieurs mois sur concert.arte.tv
Le programme du Festival de Chambord 2016
Samedi 2 juillet à 20h
Vanessa Wagner & David Kadouch (piano à quatre mains) – Cour du château
Brahms : Valses
Schubert : Fantaisie en fa mineur, D.940
Ravel : Ma mère l’oye
Stravinsky : Le Sacre du Printemps
Directrice artistique du Festival de Chambord depuis sa première édition, Vanessa Wagner aime voyager à travers le vaste répertoire du pianoforte, qu’elle pratique, jusqu’à la musique de notre temps, celle notamment de Pascal Dusapin qui lui a dédié plusieurs pièces et dont elle est l’interprète favorite. Son jeu sensible et réfléchi, ses choix artistiques éclectiques et engagés font d’elle une musicienne singulière.
Premier prix du Conservatoire de Paris à 17 ans, puis remarquée par Leon Fleisher, elle intègre l’Académie de Cadenabbia où elle reçoit l’enseignement de grands maîtres. Elle se produit à travers le monde sur les plus grandes scènes et dans les plus grands festivals. Chambriste recherchée, elle est également une musicienne complète aimant créer des projets originaux : concerts mêlant les pianos d’époque et modernes, travail avec des danseurs…
Après avoir étudié le piano au Conservatoire à rayonnement régional de Nice, David Kadouch entre au Conservatoire de Paris où il est reçu dans la classe de Jacques Rouvier. Parallèlement à ses études, il mène une carrière de soliste. « Révélation soliste instrumental de l’année » des Victoires de la Musique classique 2010 et nommé « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011, David Kadouch est régulièrement invité à participer à de nombreux festivals à travers le monde en solo ou avec de grands orchestres .
Les deux pianistes inaugureront la grande scène du festival pour un programme à quatre mains.
Mardi 5 juillet à 20h
Dialogos (polyphonies médiévales) – Église de Saint-Dyé-sur-Loire
Extrait de l’Office de saint Déodat (création)
Swithun ! Un saint, trois furies et mille miracles en l’an mil
Fondé en 1997 par Katarina Livljani?, chanteuse et musicologue, Dialogos se consacre à l’interprétation des répertoires sacrés de l’Europe médiévale. Alliant une recherche musicologique approfondie à une grande force scénique, ses programmes communiquent avec une sensibilité contemporaine et proposent une nouvelle approche des musiques anciennes. À travers des répertoires inédits, l’ensemble explore le théâtre musical, le plain chant et les premières polyphonies médiévales, avec un intérêt particulier pour les répertoires du monde slave méridional.
Le répertoire qui sera chanté dans l’église de Saint-Dyé-sur-Loire, avec surtitrage, trouve son origine dans l’un des premiers recueils de polyphonies liturgiques notées en Occident (le Tropaire de Winchester – XIe siècle) et a été construit autour de deux personnages : saint Swithun, dont le culte et les miracles marquent l’histoire de Winchester, et Wulfstan, son chantre, en l’an mil. Il sera introduit par une création : un extrait de l’office de saint Déodat, plus connu sous le nom de saint Dié, titulaire du village.
Le concert sera précédé à 17h30 d’une conférence gratuite dispensée par Océane Boudeau, chercheur post-doctorant.
Mercredi 6 juillet à 20h
François Chaplin (piano) & François Salque (violoncelle) – Cour du château
Gabriel Fauré : Élégie
Robert Schumann : Fantaisies opus 73
Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano
Franz Schubert : Sonate Arpeggione
David Popper : Rhapsodie hongroise
François Chaplin suit la formation du pianiste bulgare Ventsislav Yankoff au Conservatoire de Paris, ainsi que la classe d’accompagnement et musique de chambre avec Jacqueline Robin, où il obtient ses Premiers prix de piano et de musique de chambre..
En tant que soliste, il se produit avec de nombreux orchestres. Seul ou avec le Quatuor Ysaÿe, il participe régulièrement à de nombreux festivals et est l’invité de grandes salles. Parallèlement il enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles.
Ses enregistrements ont été salués par la critique en France et à l’étranger, notamment son intégrale de l’œuvre pour piano de Debussy.
Diplômé de l’université de Yale et du Conservatoire de Paris, le violoncelliste François Salque est, très jeune, primé dans les concours internationaux : « La sensibilité et la noblesse de son jeu » alliés à « un charisme et une virtuosité exceptionnelle » (Pierre Boulez) lui permettent de remporter pas moins de dix premiers prix et autant de prix spéciaux. Ses concerts l’ont déjà mené dans plus de soixante pays et ses enregistrements en soliste ou en musique de chambre, en compagnie d’Eric Le Sage, Alexandre Tharaud, Emmanuel Pahud ou Vincent Peirani, ont été salués par la presse.
Les deux artistes, qui ont déjà joué ensemble à plusieurs reprises, se retrouveront sur la grande scène de la cour du château.
Vendredi 8 juillet à 20h
Jeune Orchestre de l’Abbaye, direction : Marc Minkowski – Cour du château
Saint-Saëns : Danse macabre
Berlioz : La Symphonie fantastique, op. 14
Le Jeune Orchestre de l’Abbaye, basé à Saintes dans la cité musicale de l’Abbaye aux Dames, propose une formation internationale professionnelle unique en Europe qui permet à de jeunes musiciens en fin d’études supérieures ou en début de carrière d’aborder l’interprétation des répertoires classique et romantique sur instruments d’époque. Pour cela, il développe une approche réflexive des œuvres par leur constante relecture. Cette démarche est appuyée par un travail musicologique spécifique à l’interprétation sur instruments anciens : musicologie et organologie, travail historique en lien avec l’interprétation de l’œuvre, etc.
La formation est complétée par des concerts qui offrent à ces jeunes venus du monde entier une véritable expérience de la scène et la possibilité de nouer des complicités artistiques. Cette année, ce sera le prestigieux chef Marc Minkowski qui fera travailler ces talents de demain et qui les dirigera sur la grande scène du festival.
D’abord bassoniste dans des orchestres modernes et dans des formations baroques, Marc Minkowski aborde très jeune la direction d’orchestre. À 19 ans, il fonde « Les Musiciens du Louvre », ensemble qui fait revivre la musique baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. Sa rencontre avec Michel Garcin, le fondateur de la maison de disque Erato, sera décisive puisqu’elle lancera sa carrière en lui ouvrant la voie du disque.
Invité dans les grandes salles européennes avec ou sans son orchestre, il est aussi régulièrement à l’affiche de l’Opéra de Paris, du Châtelet et de l’Opéra Comique. Directeur musical du Sinfonia Varsovia depuis 2008, Marc Minkowski est également invité par divers orchestres symphoniques avec lesquels il explore davantage le répertoire du XXe siècle. En juin 2016, il prendra la direction de l’Opéra National de Bordeaux.
Ce concert marquera l’aboutissement du stage d’orchestre estival dispensé par Marc Minkowski.
Samedi 9 juillet à 20h
Théâtre de l’éventail & ensemble La Rêveuse (théâtre, musique et danse) – Cour du château
Monsieur de Pourceaugnac de Molière, musique de Lully
Créé en 2006 à l’initiative de Raphaël Trano De Angelis, Le Théâtre de l’éventail se compose principalement de comédiens qui se sont rencontrés lors de leur cursus au Conservatoire d’Orléans. À travers ses créations et des actions de formation, la compagnie s’efforce de travailler sur la tradition théâtrale, le théâtre populaire et l’itinérance afin de jouer des œuvres dans une version accessible à tous.
Montée en 2014, Monsieur de Pourceaugnac est la troisième pièce de Molière, mise en scène par Raphaël Trano De Angelis. Pour cette comédie, créée au château de Chambord en 1669, celui-ci s’est inspiré du tréteau de la commedia dell’arte et de la scène de théâtre Nô auquel il se forme depuis plus de dix ans. Pour mettre en valeur l’univers de tromperie et de carnaval dans lequel le personnage principal est entraîné, il a choisi d’utiliser le masque comme mode d’expression idéal : demi-masques traditionnels de la commedia dell’arte, superposition de masques d’inspiration asiatique, maquillage baroque mais aussi marionnettes napolitaines.
Fondé par Benjamin Perrot et Florence Bolton, La Rêveuse est un ensemble composé de musiciens solistes, qui s’attache à redonner vie à certaines pages de la musique instrumentale ou vocale des XVIIe et XVIIIe siècles. En privilégiant l’éloquence, la maîtrise des couleurs et la richesse du continuo, les musiciens de La Rêveuse veulent transmettre à l’auditeur la substance poétique, rhétorique et spirituelle de ces répertoires.
Souhaitant créer des liens entre les différentes pratiques artistiques, l’ensemble a l’habitude de travailler avec le monde du théâtre.
À Chambord, la compagnie et l’ensemble de musique ancienne présenteront une nouvelle création de Monsieur de Pourceaugnac sous forme de « comédie-ballet », avec sept comédiens-danseurs, trois chanteurs, deux violons, une viole de gambe, un théorbe et un clavecin. Au total, 15 artistes offriront une version inédite d’une mascarade, pour petits et grands, dans laquelle le grotesque et la bouffonnerie des situations théâtrales seront portés par la musique, le chant et la danse.
Dimanche 10 juillet à 18h30
Perspectives (quintette a capella) – Cour du château
Répertoire lyrique sacré et profane du XIVe au XXe siècle
Issus de formations classiques (CNSM, CRR, Maîtrise de Radio France…), les membres de l’Ensemble Perspectives se rencontrent au sein de divers ensembles vocaux professionnels avec lesquels ils se produisent dans les plus grands festivals français et étrangers.
Sous l’impulsion de Geoffroy Heurard, les cinq chanteurs (soprano, alto, ténor, baryton, baryton-basse) décident en 2011 de fonder leur propre formation avec la volonté d’explorer toute la richesse du répertoire a cappella, de Clément Janequin à György Ligeti en passant par Duke Ellington ou les Beatles. Persuadés que l’alliance du répertoire classique et de la chanson ne peut qu’enrichir leurs concerts, ils proposent des programmes résolument éclectiques sous la forme d’un trio, d’un quatuor, ou bien d’un quintette, différentes configurations qui renforcent sans cesse leurs affinités de timbres.
Dans la cour du château, ils proposeront un programme qui permettra à l’oreille d’aujourd’hui de saisir les fils intemporels qui relient Schütz à Brahms, une chanson de la Renaissance à une chanson contemporaine pour mieux en faire vibrer les perspectives.
Mardi 12 juillet à 18h30
Bruce Brubaker (piano) – Salle des Communs d’Orléans
Œuvres de Philip Glass (musique contemporaine)
Bruce Brubaker est l’un des pianistes les plus passionnants de la scène classique américaine contemporaine. Artiste provocateur, c’est un véritable virtuose visionnaire. Formé à la Juilliard School de New York, il a lui-même enseigné dans le prestigieux établissement, aux côtés de Philip Glass, Milton Babbitt et Meredith Monk. Dispensant de nombreuses master-classes, il a notamment enseigné le piano à Francesco Tristano, avec lequel il joue occasionnellement.
Dans son premier album solo, Glass Piano, qu’il présentera à Chambord, la démarche du pianiste est inédite à plus d’un titre : s’emparer de l’œuvre monumentale de Philip Glass, l’un des compositeurs contemporains les plus éminents, pour en réinterpréter personnellement une dizaine de morceaux choisis parmi 25 opéras et 10 symphonies. Glass lui-même a affirmé publiquement le considérer comme l’un de ses plus grands interprètes.
Mercredi 13 juillet à 20h
Quatuor Modigliani (cordes) – Cour du château
Beethoven : Quatuor à cordes op. 18.6
Beethoven : Quatuor no 11 en Fa m (Serioso) op. 95b
Dvo?ák : Quatuor n°12 op. 96 « Américain »
Le Quatuor Modigliani est fondé en 2003 par quatre étudiants du Conservatoire de Paris, Philippe Bernhard (violon), Loïc Rio (violon), Laurent Marfaing (alto) et François Kieffer (violoncelle), qui y ont suivi leurs études sous la direction du quatuor Ysaÿe.
Un an seulement après leur formation, les Modigliani se révèlent à l’attention internationale en remportant successivement trois Premiers prix aux Concours Internationaux d’Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti de Florence (2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New York (2006).
En quelques années, ils deviennent l’un des quatuors les plus demandés au monde, se produisant aux quatre coins de la planète et collaborant avec des artistes de renom comme Sabine Meyer, Renaud Capuçon ou encore Paul Meyer.
Pendant sa grande tournée d’été, qui le mènera notamment en Autriche, au Danemark et aux Pays-Bas, le Quatuor Modigliani s’arrêtera le temps d’une soirée à Chambord, où il se produira sur la grande scène du festival.
Jeudi 14 juillet à 18h30
Vanessa Wagner (pianoforte) – Salle des Communs d’Orléans
Mozart : Fantaisie k397, Sonate k570
Clementi : Sonate op. 23 n°2, Sonate op. 50 n°3
Après son concert de piano à quatre mains avec David Kadouch, Vanessa Wagner remontera seule sur scène, cette fois-ci dans la salle plus intimiste des Communs d’Orléans où elle jouera, sur pianoforte, les œuvres de deux grands compositeurs du XVIIIe siècle : Mozart et Clementi.
Vendredi 15 juillet à 20h
Roger Muraro (piano) – Cour du château
Schumann : Waldszenen op. 82
Wagner-Liszt : Le Vaisseau fantôme « Chœur des fileuses », Tristan et Isolde « Isolde’s Liebestod »
Liszt : Légende S 175 n° 1 : Saint François d’Assise, la prédication aux oiseaux,
Légende S 175 n° 2 : Saint François de Paule marchant sur les flots
Ravel : La valse
Roger Muraro entreprend à Lyon des études de saxophone avant de faire ses gammes au clavier en autodidacte. Il entre dans la classe d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris où il obtient le Premier prix de musique de chambre (1980) puis le Premier prix de piano.
Aux côtés de son enseignante, il fait la connaissance d’Oliver Messiaen et s’impose très rapidement comme l’un de ses interprètes majeurs.
Eclectique et ouvert sur un monde musical sans frontière, Roger Muraro est à la tête d’une riche discographie qui a été régulièrement saluée par la critique internationale, dont l’intégrale de l’œuvre pour piano de Ravel, véritable aboutissement de plusieurs années de travail et de multiples concerts.
À Chambord, il a choisi de jouer La valse qui clôturera différemment un programme autour de la musique romantique dont il est un interprète d’exception.
Samedi 16 juillet à 20h
Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire / Tours & Alexander Melnikov (piano)
Cour du château
Brahms : 1er concerto pour piano, 2e symphonie
Héritier de l’Orchestre Symphonique de Tours, né en 1960, l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire / Tours est placé sous la direction de Jean-Yves Ossonce depuis 1995. Sous son impulsion, il a su devenir l’un des acteurs culturels majeurs de la Région Centre-Val de Loire et l’une des formations françaises les plus dynamiques. Depuis 2001, fort d’une reconnaissance nationale pour l’ensemble de ses activités lyriques et symphoniques, il honore sa mission régionale de diffusion de la musique symphonique auprès de tous les publics. Pour la sixième année, l’orchestre donnera le concert de clôture du Festival de Chambord en formation complète (62 musiciens), dirigé pour la dernière fois par Jean-Yves Ossonce.
Alexander Melnikov commence ses études de musique à l’École centrale de musique de Moscou et les achève au Conservatoire Tchaïkovski dans la classe de Lev Naoumov. Il rencontre le pianiste Sviatoslav Richter qui en fait son protégé. Par ailleurs, certains considèrent le jeu de Melnikov comme du post-Richter pour « la clarté et la hauteur de vue ».
Le pianiste se produit régulièrement en récital et en musique de chambre dans les grandes salles et dans les festivals à travers le monde.
Depuis 2002, Alexander Melnikov enseigne également au Royal Northern College of Music de Manchester.
Informations pratiques.
Places de 15€ à 50€ selon catégorie. Pass Festival: 175€. Pass 5 concerts catégorie B: 80 €
Chaque place achetée donne droit à une entrée au château le jour ou le lendemain du concert choisi.
Le tarif réduit est accordé aux 15-25 ans, aux détenteurs de la Carte privilège Chambord, aux personnes en situation de handicap, aux demandeurs d’emploi, aux groupes de 20 personnes et plus, aux comités d’entreprises, aux adhérents Fnac, aux membres du réseau Cadences, aux habitants de Chambord, aux abonnés de la Scène nationale d’Orléans et de la Halle aux Grains de Blois et aux abonnés des bibliothèques de la ville de Blois.
Réservations : 02.54.50.50.40 et www.chambord.org