Avant de s’établir pour trois jours au Théâtre d’Orléans, les Soirées Tricot pour leur deuxième édition à Orléans ont essaimé ce jeudi soir, pour faire ouïr dans la ville d’Orléans les sonorités nouvelles de du jazz hyper créatif de ce collectif de musiciens très inspirés. Il faut bien dire qu’il n’ont pas raté cette soirée apéritive en faisant une démonstration de talents aussi inventifs que surprenants.
Brisant subtilement le silence feutré de la médiathèque, plusieurs propositions musicales, intitulées “Poupées Russes” s’installaient avec des impromptus sonores et visuels à tous les étages et un concert dans le grand escalier dont la résonance donnait une dimension particulière à ce duo clarinette (Sacha Gillard)/ violon (Théo Ceccaldi) rehaussé de la voix de Angela Flahaut, un concert dans l’escalier quasi mystique, suivi d’une déambulation version marching band intitulée avec l’humour habituel du Tricollectif, “Fontaine de l’Amour”, pour aller en fanfare de la médiathèque au 108 de la rue de Bourgogne au son des maracas et autres percussions, ambiance festive assurée !
Mais les musiciens du Tricollectif ont plus d’un tour dans leur sac, ou plutôt, plus d’un groupe à proposer, et au 108 c’est “l’Ours” qui ouvrit le bal: composé d’une vielle à roue électrique (Romain Baudouin) vraiment déjantée et de deux batteurs (Florian Satche et Adrien Chennebault) au plus fort de leur énergie intrépide, pour nous proposer une forme de transe style hard-jazz démoniaque.

Et rien de tel pour se remettre de ces inquiétantes émotions que la fièvre dansante d’un”Bobun Fever” en version super enrichi et sur vitaminé pour mettre tout le monde d’accord en se trémoussant dans un “monde épicé”…

Bobun Fever
On n’en a pas fini avec les Soirées Tricot !
GP (photos Marie Line Bonneau)