Mercredi François Fillon, à propos du “Penelopegate”, a dénoncé mercredi “un coup d’Etat institutionnel” venant “de la gauche”, “d’officines” et “d’opération professionnelle”.
Christian Eckert, jeudi à Orléans.
Certains de ses amis ont mis en cause les services fiscaux et Bercy accusés d’avoir fait “fuiter” des informations. En marge d’une visite consacrée à la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, interrogé par Magcentre à Orléans, Christian Eckert, le secrétaire d’Etat au Budget a répondu à ce sujet.
A droite on parle “d’officines d’Etat” notamment dans votre ministère qui alimenteraient en informations le Canard Enchaîné et d’autres médias dans l’affaire Fillon. Vous seriez donc le chef de ces officines?
“Bien sur que non. Chacun peut le mesurer, il y a des personne à droite qui en voulaient à Monsieur Fillon avant cette affaire. Il semble même que Mme Dati s’était vantée de torpiller la future campagne de Monsieur Fillon et s’était vantée d’avoir des munitions. Elle l’a même écrit…”
Cela viendrait plutôt de ce côté-là selon vous…?
“Je n’en n’ai aucune preuve. En tous cas, nos services ont toujours travaillé dans la plus grande confidentialité et le secret fiscal c’est un principe intangible à Bercy”.