1er novembre… une interview d’avocat entendue ce matin sur France Inter aurait voulu nous faire pleurer sur le sort des pauvres Français et Françaises bloqués à Raqqa. Ils apparaîtrait qu’ils souhaitent ardemment rentrer en France, mère des arts, des armes et des… allocs comme ne dit pas le poète mais que, faute d’argent, ils demandent leur rapatriement comme va le solliciter au consulat le plus proche le touriste de base bloqué à Naples ou à Madrid après s’être fait piquer son portefeuille (et qui doit signer quant à lui l’engagement de rembourser la somme avancée).
On croit rêver. Ces messieurs et dames ne sont pas des adultes dotés de discernement ? Ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en s’extrayant de la communauté nationale vomie pour aller rejoindre un mouvement armé et participer, même indirectement, à ses activités sanguinaires ? Ils partaient faire du tourisme ? Admirer les ruines de Palmyre ? Faire de l’humanitaire ? Ce qui semble certain, c’est qu’ils ignoraient la notion de « risques du métier » comme apparemment celle de « reconnaissance du ventre » par rapport au pays qu’ils quittaient.
Et c’est nous, contribuables français, qui devrions payer de nos deniers le plaisir de les voir revenir, sûrs d’avance de leurs chaleureux remerciements au retour ?
Si tu t’imagines, fillette, fillette…
Gérard Hocmard.