L’Unesco a inscrit lundi 2 juillet la chaîne des Puys et la faille de Limagne au patrimoine mondial. Lorsque l’on vient de la région Centre-Val de Loire, lassante à force de platitude, ces vieux volcans sont les premières vraies montagnes, direction le sud qui s’offrent à la vue. Incontournable en Auvergne, la chaîne aligne 80 volcans endormis depuis plus de huit mille ans, bien que les vulcanologues n’excluent pas leur réveil. Parmi eux, figure le puy de Dôme, point culminant à 1 465 mètres, qui a donné son nom au département. Son ascension à bord du train à crémaillère, le panoramique des Dômes, a bâti sa réputation.
Pourtant, dans un premier temps, le comité de l’Unesco avait rejeté la candidature auvergnate en 2014 et 2016. En cause ses caractéristiques qui n’étaient « pas uniques » et semblaient « égalées », voire « mieux représentées, dans d’autres sites du monde ». Dans son collimateur également, les marques de présence humaine sur le site, des temples de l’Antiquité à l’antenne de télécommunication au sommet du puy de Dôme.
Le reportage que nous avions consacré à Clermont-Ferrand et à son emblématique Puy-de-Dôme en novembre dernier.
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Pour bien entamer une visite de Clermont-Ferrand, il faut descendre à l’hôtel littéraire Alexandre Vialatte. Ou au moins y boire un café dans le lounge-bibliothèque, histoire de s’imprégner de l’humour de cet écrivain auvergnat teinté de Kafka, dont il fut traducteur, de surréalisme et d’un peu de Desproges avant l’heure. Ce chroniqueur qui se disait « notoirement méconnu » joue si bien de l’autodérision auvergnate qu’il invite à goûter Clermont, dès potron minet, le sourire aux lèvres.
« Ce qui caractérise l’Auvergne, c’est qu’elle est remplie d’Auvergnats. Presque autant que Paris. Ils ont de bonnes joues rouges, fruit d’une saine nourriture, des yeux qui brillent, la chaire entrelardée et les dents blanches de trois espèces. Les incisives qui tranchent le saucisson, les canines qui le percent, les molaires qui le broient. Quand le saucisson les voit arriver, il se déclare vaincu d’avance ».
…Des hommes politiques, des fromages et des volcans
Avant d’aborder Clermont par la face fromage, encore une citation d’Alexandre Vialatte, savoureuse comme un salers, sur la gente politique auvergnate qui met encore plus en jambe le visiteur : « L’Auvergne a produit des hommes politiques, des fromages et des volcans : Pompidou, Giscard Charasse… Giscard jouait du piano à bretelles et Charasse en portait ».
Le fromager Olivier Nivesse, qui n’est plus un petit bleu après 16 ans passés à Clermont où il s’est forgé une réputation d’enfer, est originaire d’Eure-et-Loir. C’est dire si, comme le journalisme, la Beauce mène à tout, à condition d’en sortir… et de grimper un peu. L’homme se lève chaque jour à 5h30 pour aller se fournir chez la vingtaine de producteurs qu’il a sélectionnés. « Je suis tombé amoureux de l’Auvergne pour ses paysages, en randonnant ». « En Auvergne on n’imagine pas un repas sans fromage, ici c’est culturel », dit Olivier Nivesse, affineur-fromager, en installant dans votre assiette l’aristocratie des fromages auvergnats et quelques pépites comme la tome du Lavort.
Dans la boutique se bousculent les effluves tenaces mais jamais gênantes des meilleurs crus. Y compris étrangers, hors des frontières de l’Auvergne et même de France. Cet Eurélien qui tient boutique place Saint-Pierre, à deux plateaux de fromage des halles, sait à merveille marier vins et fromages. Y compris les vins blancs, un chardonnay, qu’il n’est pas hérétique de nos jours de faire convoler en bouche avec un Saint-Nectaire. A la fromagerie Nivesse, vous achèterez des plateaux ou des assiettes composées selon la saison, ou dégusterez avant, la merveille qu’est le salers, la rolls des fromages d’Auvergne, et ses quatre autres AOP (Appellation d’origine protégée), Cantal, Saint-Nectaire, Fourme d’Ambert, Bleu d’Auvergne.
Clermont et ses deux boussoles
Lesté de ces caloriques et crémeuses spécialités, il est ensuite recommandé de s’offrir une déambulation réparatrice dans le cœur de la ville. A cette étape encore, un morceau de Vialatte s’impose : « Pascal aimait tellement l’Auvergne qu’il naquit à Clermont-Ferrand. C’est une ville noire comme le jansénisme, percée de rues au bout desquelles on voit le ciel comme dans les Pensées. Elle est noire parce qu’elle est en pierre de Volvic, roche ignorée, dure râpeuse, assez peu nourrissante, fille du feu des puys où va brouter la chèvre. Elle est en pierre (de Volvic) parce que la chèvre en laisse tellement que les Auvergnats en bâtissent leurs églises, leurs Caisses d’Epargne et leurs maisons… ».
Pour ceux dont la dernière visite à Clermont daterait un peu, la place de Jaude, jadis un carrefour moche pourri par les voitures, a laissé la place à une … place piétonne aérée, pavée de basalte et de bonnes intentions, reprofilée grâce à l’arrivée du tramway en 2008. C’est ici sous le cheval d’un Vercingétorix aussi emblématique de la ville qu’une Jeanne d’Arc à Orléans ou qu’un Saint Martin à Tours, que le Clermontois fête des victoires de toutes sortes, comme celles de l’ASM.
Clermont a deux boussoles, deux phares : le Puy de Dôme omniprésent et la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Au premier abord, le noir de sa pierre de lave venue de Volvic n’incite pas à la franche rigolade. Commencé en 1248, la construction de cette référence du gothique prendra des siècles puisque c’est Viollet-le-Duc qui mettra un point final à l’édifice. C’est une fois à l’intérieur que s’apprécie le contraste lumineux avec les vitraux dont deux rosaces du XIVème. L’angle religieux d’une visite clermontoise ne peut se concevoir sans une halte à la basilique Notre-Dame du port, bijou de l’art roman auvergnat dont le chevet est une merveille, avec à l’intérieur les chapiteaux emblématiques de l’art roman Notre dame du Port, classée au patrimoine de l’UNESCO, est tapie au cœur d’un dédale de petites rues commerçantes et populaires. Nous sommes en plein quartier du port qui tire son nom, non pas d’une proximité peu crédible avec l’océan même il y a très longtemps, mais de Portus, le marché où l’on « portait » les marchandises.
Le Puy-de-Dôme, le « grand-père » des Clermontois
En descendant de la cathédrale vers l’ouest par l’artère piétonne la plus animée, la rue des Gras, l’art païen cette fois a droit de cité dans un superbe hôtel particulier que la ville met en valeur avec un Centre photographique contemporain. Dans l’hôtel Fontfreyde, également baptisé « Maison des architectes », les salles d’exposition, distribuées dans les étages se gagnent par un bel escalier à vis. Cet été sur le thème des vacances, elle avait programmé des artistes comme Massimo Vitali et ses fresques panoramiques sur les vacances en Croatie. Pour sa part Aurore Bagarry montrait un travail de longue haleine sur les glaciers du massif du Mont-blanc. De beaux artistes, à l’image encore de Cyril Hatt, dans un écrin de choix qui accueille aussi un photographe en résidence.
Retrouvons Vialatte et ce « phare de la pensée », celui que les Clermontois ont affectueusement baptisé, « le grand-père », le Puy-de-Dôme. Son « crâne » sert aussi de grenouille aux Clermontois, s’il est enveloppé de nuages, le mauvais temps approche. « On m’a beaucoup reproché d’avoir exagéré l’altitude du Puy de Dôme… Je soupçonne mes critiques de n’être jamais montés au Puy-de-Dôme. S’ils l’avaient fait à bicyclette comme je le fis durant deux ans, trois ou quatre fois par semaine, ils se seraient vite aperçus qu’il est bien plus haut qu’on ne le pense , écrit Vialatte.
Le plus beau belvédère sur la chaîne des puys
Ce sommet mythique du sport depuis qu’Anquetil et Poulidor s’y livrèrent un coude à coude épique lors d’une fin d’étape légendaire en 1964 n’est qu’à 1465 mètres. Mais c’est le plus beau belvédère sur la chaîne des Puys et ses 80 volcans, ils sont 500 000 visiteurs à le fréquenter chaque année. L’aménagement, piloté par le conseil départemental, est remarquable. Déjà pour une raison majeure, on ne peut y accéder en voiture. L’ascension peut en revanche se faire pédibus par le sentier des muletiers en 2h45. Ou par le pittoresque petit train à crémaillère qui y grimpe depuis 2012. Ce qui n’est après tout que le prolongement du vieux tramway qui a gravi le volcan de 1907 à 1925. Une fois en haut, des chemins de ronde (celui des pélerins, celui des conquérants et celui des curieux) avec tables d’orientation, offrent des vues grandioses, magiques sur cette déclinaison volcanique de dômes, de cônes, de maars que la nature a façonnés au fil de ses convulsions. Un tour d’horizon fabuleux qui permet de décliner les monts du Livradois, du Forez, Royat, le Mont dore, les monts du Cantal, le Puy de Sancy et jusqu’au Velay et aux Alpes, par beau temps.
Comme à la pointe du Raz, les parkings ont donc été justement éradiqués pour laisser place à la Maison du site où des panneaux explicitent les mouvements des continents et la faille de Limagne. Des « animateurs nature » racontent même en direct aux visiteurs les mystères des volcans et de ce rift auvergnat qui ont façonné ce paysage lunaire et cataclysmique. Le Puy-de-Dôme et Blaise Pascal sont deux grands personnages de Clermont. Le second a tiré du premier une loi sur la pesanteur de l’air grâce une expérience sur la hauteur du mercure à Clermont et au Puy de Dôme. Pascal (1623-1662), clermontois pur jus, inventa en outre les Pensées et les Provinciales ainsi que la première machine à calculer, la « Pascaline » (dont une reproduction est exposée au musée Henri-Lecoq). Lorsque le temps s’y prête, le dôme est coiffé de dizaines de parapentes multicolores, Clermont vu d’en haut c’est vraiment le bouquet.
Un camp de base pour découvrir l’Auvergne
« Clermont c’est the new place to be », dit Vincent Garnier, directeur du tourisme de la métropole. « Une ville qui bouge où il fait bon vivre et qui mérite de devenir une destination à part entière », ajoute, convaincu, l’ancien directeur du CRT du Centre-Val de Loire. Clermont une ville qui bouge avec ses 38 000 étudiants, ses trois grandes salles de concert, sa Scène nationale, des groupes de musique actuelle comme s’il en pleuvait… Clairement, Clermont veut devenir « le camp de base pour découvrir l’Auvergne ». Un point de départ vers Vulcania qui, après des débuts difficiles mérite maintenant le détour, et au plus près, pour Chamalières et son destin thermal, plus connu à l’extérieur pour son d’Estaing présidentiel. Vers d’autres étapes comme Royat, Volvic, les lacs, Riom, la nature préservée dans les parcs régionaux des Volcans d’Auvergne et du Livradois Forez. Et cette fois encore, à propos de la vocation thermale de la région il convient de convoquer Vialatte : « Nul fleuve ne s’étale en Auvergne. L’eau y sommeille dans des cratères par 80 mètres de fond, avec la truite et l’ombre-chevalier, ou bondit sur les pentes, écume et s’évapore en vapeurs irisées. C’est à peine si elle frôle le roc. L’Auvergnat la rattrape et la met en bouteilles qui guérissent les maladies du foie, du cœur, des reins, de l’intestin grêle et de tous les organes humains, à Vichy, à Châtel Guyon, à Saint-Nectaire, à Volvic à Saint-Yorre que sais-je, à La Bourboule, au Mont Dore, à Chaudes-Aigues où elle chauffe la ville. L’auvergne absolue. ».
Ch.Bidault
ASM expérience : l’ovalie, comme si vous y étiez
Deux visites essentielles s’imposent si l’on veut toucher du regard et du doigt le Clermont-Ferrand contemporain. Ca tombe bien, les deux institutions sont voisines et étroitement liées : à ma droite l’Aventure Michelin, le poumon économique de la ville et de toute une région, à ma gauche le Stade Clermontois et son nouveau « musée ouvert il y a un an, ASM expérience, où vous entrez en mêlée comme si vous étiez un deuxième ligne, une véritable immersion en ovalie. « Ce n’est pas qu’un musée avec des trophées, des photos, c’est un lieu où l’on veut faire ressentir au visiteur l’ambiance rugby, en jaune et bleu», explique son conservateur, Jean-François Omerin.
Sur 600 m2, ASM expérience a été construit sur l ‘ancien centre d’entraînement. Le nouveau est « unique au monde, un bel outil au service du club » qui a permis à l’ASM d’aller chercher aux quatre coins du globe ovale les meilleurs joueurs du monde. Jusqu’à il y a encore trente ans, l’ASM signifiait Association sportive Michelin, (le M est devenu Montferrandaise), le sponsor était Michelin à 100%. Aujourd’hui, le champion de France 2017 (enfin !) est propriétaire de son stade, un magnifique écrin, et a multiplié ses partenaires, même si le président du club est toujours comme c’est la tradition, un ancien cadre ou dirigeant Michelin. Trente millions ont été investis dans le stade depuis dix ans dont 2 millions d’euros pour le « musée ». Avec Geoffroy Guichard à Saint-Etienne pour le foot, l’espace ASM expérience est la plus belle vitrine d’un sport collectif. Outre les palmarès, les photos et coupures de presse, le répertoire des joueurs numérisé est un petit trésor de mémoire d’un club né en 1911 par la volonté de Marcel Michelin. D’autres trouvailles technologiques en ce temple du rugby interactif vous font par exemple entrer sous la mêlée comme si vous étiez et c’est chaud ! Enfin avant de partir et d’admirer une dernière fois le bouclier de Brennus qui a sa pièce entre stade et ASM Expérience, il faut tenter sa chance et taper un presque vrai ballon entre des barres virtuelles. Même les grands enfants se régalent de cet espace, nous y avons même croisé des Gallois bluffés par ce temple de l’ovalie.
L’Aventure Michelin : le génie de la pub gonflée
Clermont-Ferrand vit toujours au rythme de Michelin. L’annonce de 970 suppressions d’emploi en juin a encore fait trembler toute une ville. L’Aventure Michelin relate la saga d’une famille et d’une entreprise toujours leader sur la planète.
Plus de 110 000 employés dans le monde, 67 sites de production dans 17 pays, et un siège social toujours situé au cœur de Clermont-Ferrand, place des Carmes, comme du temps d’André Michelin, en 1889. Sur le site historique de Montferrand, 3 000 personnes sur les 11 000 salariés employés sur la métropole se consacrent à la Recherche et développement, et au pneu « sur mesure » pour la compétition, notamment de formule 1.
Tout commence par un Paris-Brest à vélo en 1891. C’est lors de cette course complètement déjantée que les deux frères pionniers André et Edouard Michelin montrent la supériorité du pneumatique démontable. Charles Terront, leur champion, malgré de multiples crevaisons, arrive avec dix jours d’avance sur tout le monde. Depuis lors, le fruit de l’hévéa élevé en particulier en Thaïlande n’a jamais été remplacé. Au fil des salles de cette formidable exposition à la gloire de Michelin qu’est l’Aventure, on découvre les grandes étapes de la saga avec la première « voiture sur air » équipée pour un Paris-Bordeaux de 1895 avec un châssis Peugeot, et encore la De Dion, première voiture en série équipée de pneumatiques. Viendront ensuite le « metalic » à carcasse en acier pour les poids lourds puis le fameux X né en 1949, mais entre temps il y aura eu une incursion de Michelin dans l’aviation avec le Bréguet XIV et puis sur le rail avec la Micheline. Un film émouvant sur ce petit train à Madagascar, de Tana à Tamatave, est projeté aux visiteurs installés sur les sièges de bois de cet autobus sur rail. Dans les années 30, elle réalisait Paris-Deauville à 107km/ de moyenne
Mais la verve visionnaire des frères Michelin n’aurait pu se déployer à travers le monde sans les coups de génie publicitaires, certains très gonflés, qui accompagnèrent la croissance de l’entreprise. C’est d’abord le Bibendum, toujours en activité, créé par O’Galop en… 1898. Depuis il a perdu son cigare, forcément, et son monocle d’origine, mais il avait été élu en 2000 « meilleur logo du siècle ». La classe. En 1912, Michelin lance une pétition pour le numérotage des routes qui obtient 200 000 signatures. Dès lors 70 000 bornes seront installées au bord des routes et arriveront dans toutes les voitures les cartes Michelin. Entre 1910 et 1913, la France est découpée en 47 cartes routières. Afin de mieux accompagner les premiers automobilistes et pariant sur la démocratisation de l’automobile, Michelin lance dès 1900 les fameux guides rouges qui donnent à l’époque les adresses des garagistes, des hôtels… En 2017, le Guide Michelin et ses étoiles reste la bible des gastronomes bien qu’elle ait été copiée, imitée, décriée par les restaurateurs eux-mêmes. Ce musée Aventure Michelin est passionnant, formidablement bien ficelé, joliment illustré, avec des petits films délicieux comme celui qui raconte le Bibendum. Une preuve qu’en matière de pub Michelin n’a jamais manqué d’air.
Le petit train panoramique pour monter au Puy de Dôme : La Font-de-L’arbre à Orcines (c’est bien fléché) : 0826 399 615. www.panoramiquedesdomes.fr Tarifs : 11€ aller-retour. 5€ pour les 4/12 ans.
ASM Expérience
Stade Marcel Michelin Stade Marcel Michelin – 35 rue du Clos Four, 63100 Clermont-Ferrand. Téléphone : 04 73 14 60 23
http://www.asm-rugby.com/asm-experience
L’aventure Michelin, 32 rue du Clos Four, 04 73 98 60 60. Entrée 9,50€ (réduit 5,50€). Parking gratuit, visite deux heures.
https://laventure.michelin.com/informations-pratiques/
Clermont Auvergne Tourisme
Place de la Victoire
63000 Clermont-Ferrand. Téléphone : +33 (0)4 73 98 65 00
Documentations, visites guidées, réservations… tout sur Clermont et ses environs.
www.clermontauvergnetourisme.com
Fromagerie Nivessse : 23 place Saint-Pierre. 04 73 31 07 00. Assiette de 12 fromage, 14€ par personne.
http://fromagerie-nivesse.fr/#assiettes
http://www.hotelvialatte.com/
Le rez -de chaussée s’organise autour des thèmes chers à l’écrivain, des clins d’ œil aux « réclames » qu’il commentait, le bibendum, la Singer ou la dame du Job…
Le bar présente ses horoscopes bourrés d’humour. Chaque étage de l’hôtel présente une facette de l’auteur, chroniqueur, romancier, traducteur…
Les hôtels littéraires: En plus de l’hôtel Alexandre Vialatte à Clermont-Ferrand, il existe l’hôtel « le Swann » dédié à Marcel Proust à Paris et l’hôtel Gustave Flaubert à Rouen.
Alexandre Vialatte est né à Ambert et il a étudié à Clermont-Ferrand. Ecrivain, journaliste, traducteur, poète, Alexandre Vialatte laisse une œuvre riche et variée. A partir de 1952 il écrira 900 chroniques pour le quotidien La Montagne qui feront beaucoup pour sa notoriété auvergnate.