Vu ce soir au JT de 20h de France 2 un reportage sur la restauration à bord des trains de la SNCF… Enfin pas de n’importe quels trains, les TGV, les trains de luxe et non les Intercités ravalés au rang de TER, qui transportent vulgairement sur des distances minables, genre Orléans-Paris.
Les responsables interrogés sont très clairs : pour le moment, et pour longtemps sans doute, la restauration à bord des trains est déficitaire, au point qu’on ne sait quand elle devrait atteindre l’équilibre, loin de laisser espérer les bénéfices.
Ce qui est quand même un peu étonnant quand on nous annonce par ailleurs qu’un sandwich vendu 3,70€ en gare est facturé 8,20 € à bord.
Autrement dit, c’est comme l’Opéra. Plus on y donne de représentations, plus on y creuse le déficit, puisque chacune y contribue.
Je ne vois qu’une solution pour aider la SNCF à réduire le sien, indépendamment de tous les efforts que fait déjà son personnel pour améliorer la régularité des trains et le service des usagers, comme ces derniers sont à même de constater tous les jours : c’est de se munir de sandwiches avant de monter à bord et de s’y abstenir de tout achat. Logique, non ?
Gérard Hocmard.