La première édition avait été une réussite en décembre dernier. La deuxième mouture du festival Humour et Vin, à Bourges, paraît toute aussi gouleyante. Au programme un tremplin pour de nouveaux talents de l’humour, et des figures plus connues comme Tanguy Pastureau, Didier Bénureau et GiedRé.
Une dégustation façon Beaujolais nouveau, charcutailles, bon pif, des verres et des copains, c’est le modèle choisi par Hélène Emeret et Denis Roumet pour lancer la deuxième édition du festival Humour et vins de Bourges qui se déroulera du 6 au 9 décembre prochain. Une entrée en matière entre deux jeux de mots, deux gorgées et deux rondelles de saucissons.
La première mouture du festival avait donné le La et le duo d’organisateurs espèrent que la seconde donne sera une aussi bonne cuvée côté public tant pour les divers spectacles que pour les dégustations.
Comme au début de l’hiver dernier, la manifestation veut allier rire et boire, avec modération, en toute convivialité avec une formule qui restera identique en 2018. Pour l’essentiel, d’un côté on retrouvera des spectacles d’humoristes, au théâtre Jacques-Coeur et salle du Duc Jean, et de l’autre un salon des vins, toutes les appellations du Berry devraient être au rendez-vous (mais pas qu’elles), qui se tiendra dans la salle des festins du Palais Jacques-Cœur.
Même le graphisme de l’affiche n’a pas changé en hommage à son concepteur décédé voilà quelques mois. C’est d’ailleurs là que réside une des nouveautés, outre l’ajout de la soirée du jeudi, avec la création d’un concours d’affiches ouvert aux étudiants Berruyers. Autre nouveauté, tous les spectacles au théâtre seront précédés d’un court-métrage de Raynal Pellicer, La Mécanique du rire, où l’on retrouve l’humoriste Olivier de Benoist.
Doully et GiedRé pour donner le ton
C’est la vainqueure du Prix du jury du tremplin jeunes de l’an passée, Doully, qui assurera l’ouverture du long week-end humoristique berruyer, le jeudi 6 décembre, salle du Duc-Jean avec L’Addiction c’est pour moi. Depuis sa victoire, Le pitch de son spectacle donne le ton … « À la naissance de Doully, ses trois marraines les fées se penchèrent sur son berceau… La première lui dit : “Je t’insuffle l’amour du théâtre et de la tragédie ” ; la seconde lui fit don de la volonté d’y arriver ; la troisième qui revenait d’une soirée beaujolais nouveau, se prit les pieds dans sa cape en s’approchant du berceau et dit : ” Ah merde, j’ai encore trop picolé”. Voilà qui ne peut que cadrer avec la manifestation berrichonne.
Alors que s’ouvreront les portes du salon des vins, vendredi 7 décembre, c’est GiedRé qui prendra possession des planches du théâtre Jacques-Cœur avec son nouveau spectacle, GiedRé est les gens.Dans ce nouveau constacle (un concept qui associe concert et spectacle pour moitié, environ) de chansons inédites écrites et composées pour l’occasion, GiedRé invite sur scène une galerie de Gens qui se racontent en musique (mais qui, pour des raisons logistiques et budgétaires, sont tous interprétés par elle).
Le tremplin et Tanguy Pastureau samedi
GiedRé
Le samedi 8 décembre, si GiedRé sera encore au théâtre Jacques-Coeur ce sera pour assurer la co-présidence, associé à Pierre-Emmanuel Barré, du tremplin des jeunes talents, à partir de 15h00. Une petite dizaine de candidats ont été sélectionnés parmi plus de vingt concurrents potentiels. Un prix du jury, qui donne accès au festival de l’année suivante, et un prix du public, qui donne accès à la scène de La Soupe aux Choux à Bourges, seront attribués. En soirée, toujours sur la scène du théâtre c’est Tanguy Pastureau qui viendra avec son Tanguy Pastureau n’est pas célèbre. Un titre largement contraire à l’idée que l’on pourrait se faire du personnage après ses interventions quotidiennes dans La bande Originale de Nagui, sur France Inter.
Didier Bénureau, Moralès et consorts en tête d’affiche
La programmation 2018 se devait d’avoir une tête d’affiche et Hélène Emeret s’était fixée pour objectif, lors d’une future édition du festival berruyer, de faire venir, un jour, Didier Bénureau. Le rêve envisagé pour dans … quelques années, sera réalité dès ce deuxième festival d’humour et vins en Berry puisque Moralès, Jean Coquetot, le curé fou et tous les autres personnages de l’univers impitoyable de Didier Bénureau, dans un best off dont il a le secret, seront présents pour siffler la fin de la partie numéro 2, dimanche 9 décembre, sur la scène du théâtre Jacques-Coeur.
Il suffit d’aller sur la page Facebook du festival pour comprendre comment Didier Bénureau synthétise totalement les deux thèmes du week-end…
Fabrice Simoes
Pratique : Entrée- 5 euros pour le Tremplin ; 12 euros pour Doully ; 22 euros pour GiédRé et Tanguy Pastureau ; 28 euros pour Didier Bénureau. Pour le salon des vins, le droit d’entrée est de 3 euros avec verre de dégustation.