Un grain d’image qui ne manque pas de sel
Peintes à la main et figurant aux cimaises que sont les pignons de rue, d’avenues ou de grands-routes, les publicités monumentales peintes à la main, au siècle dernier, continuent de permettre à certains d’échafauder des jolis retours en arrière, envols nostalgiques vers ce temps où la réclame, celle des cinémas ou des magazines avaient ce parfum de coloriage appliqué.
Il est aujourd’hui supplanté par la percutante photographie, ou par le graphisme techniquement comme magnifiquement léché des publicités peuplant ou animant le mobilier urbain des villes et des centres commerciaux parfois jusqu’à l’excès.
Aux quatre coins des paysages urbains et villageois de l’agglomération orléanaise, des quasi-pastels, offerts aux quatre vents des jours et des nuits étoilées et lunaires , s’estompent peu à peu.
Sur les murs maquillés continuant toutefois de nous taper dans l’œil, voici que sur la route de Saint-Pryvé Saint-Mesmin se superposent, dans un amusant flou artistique, une publicité pour la machine à laver Thermor et la radiotélévision Schneider. Plus avant, sur le fil de la Loire, non loin de là, après le pont Saint-Nicolas, à Saint-Hilaire Saint-Mesmin, une publicité digne de porte-clé pour le Café Quotidien, continue de veiller au grain. Un petit délice de caféine à regarder sans modération !
A suivre….
Jean-Dominique Burtin.