Les murs pour le dire
Elles disparaissent peu à peu à peu, se dégradent ou sont recouvertes. Mais les publicités peintes d’antan ont encore, à Orléans, un certain caractère. Au cœur du centre ancien, à deux pas de la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, sur un grand pan de mur austère figure un papillon de papier géant, évocation des pages ouvertes d’un livre de l’imprimerie La Laborieuse. Au nord de la cité, Rue de la Bourie Rouge donnant dans la Rue du faubourg Bannier, il est aussi question de pages.
Malgré les intempéries, l’évocation de la lecture et de l’écrit fait encore impression.
Jean-Dominique Burtin.