
On connaissait les associations comme France Victimes ou le CIDFF, les personnes référentes des forces de l’ordre, la délégation départementale aux droits des femmes ou encore l’antenne spécifique d’SOS Médecins à Tours. Toutes ces structures tourangelles constituent un dense réseau pour assurer la prévention et la réaction face au fléau des violences sexistes et sexuelles majoritairement subies par les femmes. Depuis peu, un nouvel équipement complète la liste : la Maison des Femmes du CHU de Tours.

Depuis la création de son institut médico-légal en 1998, le CHU de Tours est un acteur incontournable lorsqu’il y a des affaires de violences. Les médecins légistes sont en effet habilités pour constater des coups ou effectuer des prélèvements après un viol. Avec le temps, les consultations ne cessent d’augmenter : 3 500 en 2020 dont 500 femmes victimes de violences conjugales et 1 000 mineurs. 400 victimes de violences sexuelles ont déjà été examinées en 2021.