
Ce mardi les agents de la ville de Tours étaient appelés à faire grève. Un mouvement par épisodes lancé au début du printemps et qui trouve son origine dans la volonté de la ville de se conformer à une loi de 2019 (celle qui oblige les agents du public à travailler 1 607h par an). Les syndicats demandent des compensations à la suppression de congés liés à l’ancienneté (1 jour gagné tous les 5 ans, dans la limite de 5 jours après 25 ans de service). Puis leur grogne a dérivé sur la question des rémunérations après le mouvement des éboueurs de la Métropole. Une situation qui crispe encore un peu plus les rapports entre l’agglomération et sa ville centre.

Tours Métropole Val de Loire existe depuis cinq ans mais la collectivité regroupant 22 communes n’a toujours pas trouvé son rythme de croisière. Entre errements politiques et lenteurs de développement des projets elle s’est rajouté une complexité supplémentaire : la gestion des équipes. Pour rappel, au moment du changement de statut de l’agglomération, elle a élargi son champ de compétences et récupéré plusieurs centaines d’agents dans ses effectifs. Mais d’autres agents aux tâches similaires sont restés sous contrat avec les mairies. Une situation qui pose un problème nouveau, après le mouvement de grève des éboueurs. […]
Olivier Collet