Ingré, festival du court-métrage social, troisième édition !

La troisième édition du festival international du court métrage social d’Ingré se tiendra les 2, 3 et 4 juin à l’Espace Boutrouche. Quinze courts sélectionnés par un comité issu de l’association organisatrice, l’Aspac, Association de Soutien aux Projets Audiovisuels et Cinématographiques. Patrick Alves, son président, nous présente l’événement.

Propos recueillis par Bernard Cassat



Un choix compliqué ? Beaucoup de sollicitations ?


On a reçu 250 films venus du monde entier. Environ 75% de films français, à peu près comme l’année dernière. C’est pourquoi on a sélectionné 10 films français et 5 étrangers. Mais on reçoit de partout, tous remplissant le critère de thématique sociale. Donc effectivement le choix n’a pas été facile. C’est un comité de sélection au sein de l’association Aspac qui s’en charge. On les regarde, après on en discute. C’est un choix collégial, donc. Ce qui demande du temps. On limite le choix à une quinzaine pour pouvoir les projeter correctement sur deux jours. Pour le public et pour le jury. Qu’ils puissent les regarder sereinement. Au-delà ce serait trop…


Alors le jury, cette année ?


Comme l’an dernier, ce sont des professionnels du cinéma. Là, on a voulu vraiment mettre en avant le métier d’acteur. Donc sur les cinq membres, quatre sont acteurs. Parce qu’un film n’existe pas s’il n’y a pas d’acteur… On a vraiment voulu mettre ça en avant. La présidente, c’est l’actrice Delphine Chuillot, donc une Orléanaise. Avec Fabien Ara, Frantz Maillart, Sabrina Aliane, qui est aussi réalisatrice, et Alexis Renou, un scénariste. Ils sont là pour regarder les films et choisir celui à qui ils remettent le trophée. Mais on en profite pour leur demander de faire des master class.



Et aussi, en tête d’affiche, Alex Lutz et Guillaume Canet ?


Oui. L’an dernier, je voulais déjà qu’il y ait des têtes d’affiche présentes. Pour que le festival prenne de l’ampleur. On est bien sûr ravis et honorés de leur présence. Mais l’idée, c’est aussi qu’ils fassent venir les gens, qui peuvent rester aux autres films, aux master class. Il y a aussi dans le monde du court des artistes de grand talent, mais pas connus du public. Et les gens ne se déplaceraient pas pour eux, ne sachant pas… Le but du festival, c’est de les faire justement découvrir, ces artistes. En plus, il y a du sens à inviter Lutz et Canet. Tous deux sont très sensibles au social et ils sont très investis dans le cinéma. Donc ça correspond à l’esprit du festival. Ils ont été touchés par notre association, l’Aspac. On n’est que des bénévoles qui défendent le cinéma et le format court, je le répète…


La thématique du social, c’est très large ?


Bien sûr, et c’est pour ça qu’on l’a choisie. Mais le plus important, et c’est ce qui dicte notre sélection, c’est que les films aient un regard critique, un point de vue qui soit bien fait, bien amené. Que le film provoque de l’émotion pendant la projection, et qu’elle soit durable. Qu’il y ait du contenu. Que tout un chacun puisse s’identifier, c’est ça qui est intéressant. Soit sur l’histoire, soit sur les personnages. De l’originalité sans être expérimental.



Beaucoup de femmes à la réalisation cette année ?


Oui. On ne s’est pas occupé de quotas ou autres choses de cet ordre. C’étaient les films qui nous ont le plus plu. Mais oui. D’ailleurs la présidente du jury est une femme, comme l’an dernier. Les réalisateurs-trices seront là, une grande partie d’entre eux en tous cas, 8 sur 15. Même ceux de l’étranger. Tom Novembre, acteur dans le film d’Elliot Hoffnung, P.P.P.S I Love You, sera là avec Elliott pour défendre le film. Nous en sommes ravis.


Coté financement, cette édition s’est bien passée ?


Beaucoup par subventions. Commune, département, région, Drac, ils ont tous répondu. Alors que certains financeurs attendent que ça s’installe. J’ai beau leur dire que justement, c’est pour s’installer qu’il faut de l’aide… Mais cette année, c’est pas mal. On a heureusement en plus beaucoup de partenaires qui nous aident.

Festival international du film social

Espace Lionel Boutrouche à Ingré

Les 2, 3, 4 juin

Tout le programme, les renseignements pratiques et la billetterie ici.

La bande annonce du festival

Plus d’infos autrement sur Magcentre : Nicolas Philibert : « Un documentaire interprète le réel »

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