Orléans : faut-il moderniser les Fêtes de Jeanne d’Arc ?

Commentaires

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1. Surtout pas ! Conservons ce symbole de l’union du sabre et du goupillon et cette merveilleuse image de la moitié d’une ville regardant défiler l’autre moitié.
   Même plus supprimons le marché “médiéval” de saucissons et hydromels pour quelque chose de plus sacré comme la possibilité pour les pécheurs et pécheresses de battre leur coulpe en parcourant genoux à terre le Campo Santo .
   Et foin de ces invités populaires mais trop souvent juste divertissants comme Mr Monfort et avant lui S. Berne, EMacron, A Pulvar, P.D.A.
   Souvenons nous de la venue d’André Malraux, de Georges Pompidou, Charles Degaulle et même Anne-Aymone Gsicard d’Estaing ça avait de la gueule!
   Ou alors une fête populaire genre carnaval gargantuesque où tour à tour seraient mis en scène , par des troupes de théâtre déjantées, des moments “historiques” de la vie de Jeanne : quand elle entend des voix, saute dans les bras du roi, engueule Dunois et ses mauvaises habitudes, fait la fête place du Martroi et pourquoi pas sert d’autodafé à une hiérarchie religieuse qui craint pour ses privilèges
   Mais évidemment cela signifierait qu’on peut s’amuser et faire (la) fête à Jeanne d’Arc. Sacrilège!

2. En voilà une idée, comment voulez-vous moderniser une tradition? En revanche, donner la possibilité à de nouvelles voix, de nouveaux auteurs, de nouveaux intervenants d’honorer l’Histoire en la questionnant, bref sans oeillères et sans susceptibilité…

3. Finie l’artillerie lourde : les blindés restent au chaud, les avions sagement alignés sur le tarmac. L’atmosphère respire mieux et la fête gagne en sobriété.

   Mais ne touchons pas au cœur battant du défilé : les tambours résonnent fièrement, les trompettes sonnent à plein poumons. Nous gardons les cornemuses et nos musiciens. Après tout, moderniser, c’est aussi savoir préserver l’essentiel.

   Côté parade, on mise sur le 100% mobilité douce : cheval et marche, Jeanne dominant le défilé sur son destrier, les troupes en formation impeccablement ordonnée donnant le ton, les seuls moyens de locomotion autorisés. Exit les véhicules motorisés, vive le retour au rythme médiéval, lent mais majestueux.

   Enfin, un dernier geste pour la planète : le spectacle musical sera réduit à l’essentiel. Plus de scène électro survoltée, énergivore et coûteuse, mais un retour à une animation locale et acoustique.

   Authentique, économique… bref, parfaitement dans l’esprit de Jeanne !

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