Tentative d’intimidation de l’extrême droite contre Magcentre : après Montargis, Tours…

L’extrême droite de Montargis donne des idées à celle de Tours… Hier nous dénoncions une tentative d’intimidation de l’extrême droite locale auprès du domicile de notre correspondante dans le Gâtinais. Aujourd’hui c’est au tour… de Tours.

Il y a trois semaines, nous avons publié un article de notre collaborateur Joséphine sur « la troisième édition de la nuit du bien commun » imaginée par le milliardaire ultra-conservateur (sinon plus…) Pierre-Édouard Stérin. À la suite de cet article, l’extrême-droite locale sortait une pétition avec le nom et des éléments de la vie privée de notre collaborateur, l’accusant d’avoir appelé à manifester et d’être en partie responsable de violences. Joséphine a reçu plusieurs appels anonymes malveillants dans la foulée.

Ce lundi, l’élu de la droite conservatrice tourangelle Thibault Coulon, fidèle participant aux Nuits du Bien Commun à Tours, livrait en introduction du Conseil municipal l’identité de Joséphine (et oui, c’est un pseudo !). Il qualifiait Joséphine de Guevara des réseaux et de complotiste, faisant un lien entre son article dans Magcentre, des violences et l’attitude prétendument anti-républicaine du Maire de Tours, signataire d’une tribune au sujet de Stérin et de ses projets. Pourtant, il suffit de lire l’article de Joséphine sur Magcentre – et sur ses réseaux sociaux – pour constater qu’aucun appel à manifester n’y figurait, pas plus que des appels à la violence ou une justification de celle-ci et que le contenu de l’article est totalement factuel, vérifié et vérifiable, également basé sur les révélations de médias nationaux de référence, preuves à l’appui.

Une fois encore, la rédaction de MagCentre apporte sa totale solidarité à Joséphine et dénonce une nouvelle tentative d’intimidation.

Commentaires

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  1. Joséphine nous révèle les faces cachées de la droite tourangelle, elle occupe pour ce faire un espace déserté par la presse quotidienne régionale, ce qui contribue à son succès local, elle est beaucoup lue chez les fonctionnaires territoriaux. Les attaques ad hominem qui semblent se développer contre les rédacteurs et rédactrices de Magcentre témoignent de l’utilité de notre média face à la volonté de l’extrême droite de réduire la liberté d’écrire et de commenter par l’intimidation. Total soutien à mon amie Joséphine.

  2. Je soutiens Magcentre et Joséphine, car vous contribuez au renouveau démocratique, en diffusant une information utile, même si elle est parfois originale.
    Notre société démocratique ne peut pas accepter ces menaces de groupes d’extrême droite.

  3. Merci à la rédaction et à la direction de MagCentre pour son communiqué de soutien à la suite des pressions, intimidations et propos dont je fais l’objet depuis mon article sur la troisième nuit du bien commun à Tours.

    Pour préciser à ceux qui croient que je verse dans le complotisme, voilà une mise au point sur ces soirées caritatives et sur les organisateurs à l’échelle nationale, presque tous en place depuis la création. Que Sterin lui-même n’y soit plus officiellement mêlé et que la direction nationale ne s’occupe pas en direct de chaque détail de chaque événement local est clair. Qu’à l’inverse les événements locaux soient totalement découplés de la logique nationale, ça, ce sont des éléments de langage pour ne pas assumer la sociologie et les bases idéologiques du projet. La société Obole qui est organisatrice des événements et dont le boss est Stanislas Billot s’occupe de la communication et des relations presse de tous les événements.

    “La Nuit du Bien Commun est cofondée, en 2017, par les hommes d’affaires Pierre-Édouard Stérin, Stanislas Billot, et Thibault Farrenq (…)

    En 2021, la cinquième édition parisienne, recueille plus d’un million d’euros au profit de douze associations qui selon Libération sont liées aux « sphères catholiques dures » (…)

    À compter de 2021, Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France, préside le comité de soutien de la NDBC. Y participent aussi : Gonzague de Blignières (financier), Diane de Montessus, le journaliste Bernard de La Villardière, Jean-Marie Destrée et Paul-François Croisille..

    À partir de 2023, François Morinière est président du fonds de dotation de La Nuit du Bien Commun (…)[ Ce dernier étudie au collège Stanislas à Paris. Après avoir servi deux ans dans la Marine nationale française, il intègre Rossignol en 1989, puis Monsanto en 1993 et y devient directeur de l’activité jardin, chargé de la commercialisation du Roundup. ..En En 2008, il rejoint le Groupe Amaury et devient le directeur général du groupe L’Équipe (France Football, L’Équipe, …). .

    En 2014, il quitte le groupe L’Équipe et devient directeur général d’Oeneo, filiale du groupe Rémy Cointreau. . . En 2017 il devient président du directoire du groupe Labruyère, holding familial diversifié.

    En octobre 2024, il quitte le groupe Labruyère pour rejoindre le Groupe Bayard. En novembre 2024, il nomme Alban du Rostu, ancien « bras droit » de Pierre-Edouard Stérin proche de la droite et de l’extrême droite, comme directeur de la stratégie et du développement. La décision suscite l’inquiétude des salariés du groupe. .. Ceux-ci votent en faveur du principe d’une grève en assemblée générale pour y faire opposition. Les salariés pointent dans cette décision un rapprochement inquiétant du groupe Bayard avec le milliardaire Bolloré, en contradiction avec la ligne éditoriale du groupe de presse qui se veut opposé à tout ce qui se rapproche de l’extrême droite[22]. Le 2 décembre 2024, le Groupe Bayard renonce alors au recrutement d’Alban du Rostu. Le 8 décembre 2024, des auteurs phares du groupe Bayard demandent à l’actionnaire de désavouer François Morinière (…)

    Les liens entre des organisateurs de La Nuit du Bien Commun et les « mouvements ultra-conservateurs » sont mentionnés. L’Express estime que certaines associations financées sont identitaires ou anti-avortement[12]. Médiapart révèle que La Nuit du Bien Commun finance des structures idéologiquement très homogènes, parmi lesquelles figurent des établissements privés hors contrat du réseau Espérance banlieues visés par des accusations de violences volontaires sur mineurs et de racisme, la chaîne YouTube « Je révise avec toi » qui enseigne l’histoire avec une vision politique de droite.

    En 2024, la Ville de Marseille, partenaire de La Nuit du Bien Commun depuis 2022, décide de ne plus participer au projet organisé à Marseille, après avoir eu connaissance de la proximité de Pierre-Édouard Stérin, cofondateur de La Nuit du Bien Commun, avec l’extrême droite. La Fondation de France fait de même mais sans expliquer sa décision[”

    Source : Wikipedia

  4. Nous ne pouvons que soutenir Magcentre et Joséphine.
    Il est nécessaire que l’information circule librement dans le pays des “Droits de l’homme”.
    Nous ne pouvons tolérer des remarques qui vont à l’encontre du triptyque républicain surtout que M. Sterin porte plainte contre le mouvement “Action féministe Tours” suite à des slogans lors de la “nuit du bien commun”.

  5. Tout mon soutien à Magcentre et à Joséphine dont les connaissances immenses et le travail de défrichage et de documentation sans relâche se doublent d’un humour féroce d’une efficacité remarquable , dans ce monde où les discours lisses et pseudoconsensuels envahissent le devant de la scène . Merci à vous de susciter réflexion et remise en cause permanente là où on voudrait nous enrober de certitudes montées de toutes pièces …

  6. Insupportable qu’on nous abreuve de “frerisme”, d’informations manipulées sur l’entrisme islamique et que l’infiltration incessante des identitaires catho ne fasse pas la une des médias, des tables de l’Elysee et de Matignon.
    A son niveau régional MagCentre fait le boulot mais qui d’autre ?

  7. Mais cette fois l’attaque est à visage découvert , toute honte bue de mentir et de designer une cible pour les cloportes anonymes.
    Soutien à « Josephine « !

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