La SNCF a pris la décision de supprimer le TGV de 8h52 au départ de Vendôme vers Paris. Cela provoque une vague de contestations à travers le Loir-et-Cher, et plus largement sur tout l’axe concerné : de Poitiers à Paris. Une décision perçue comme déconnectée des besoins du territoire. « Cette décision remet en question notamment l’arrivée de professionnels de santé qui avaient prévu de s’installer sur le territoire, et complique le quotidien de nombreux actifs qui travaillent et viennent quotidiennement de Tours ou se rendent à Paris. Cela va à l’encontre des efforts collectifs menés depuis des années pour dynamiser notre territoire », avait clamé Philippe Gouet, président de l’agence d’attractivité de Loir-et-Cher.
La contestation prend de l’ampleur. Une pétition citoyenne avait été lancée en avril dernier ; elle compte aujourd’hui quasiment 6 000 signatures. Notamment celles de 65 maires, qui se sont unis pour déposer une motion, ainsi que celles des députés de tous bords, dont Christophe Marion (EPR), qui a récemment porté le sujet à l’Assemblée nationale. L’agence d’attractivité appelle désormais la SNCF à « écouter les territoires, comprendre les attentes des citoyens et co-construire des solutions de mobilité cohérentes avec les enjeux d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement un train qui disparaît : c’est un lien vital entre un territoire et son avenir qui se trouve rompu ».
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