Trois concerts sont prévus à Orléans (17 juin), Darvoy (14 juin) et Baule (22 juin) et seront l’occasion de fêter les 30 ans de l’association Confluence qui réunit amateurs et professionnels sous la direction de Pascal Frémaux.

L’orchestre symphonique Confluence en concert en 2024. Crédit Confluence
Par Anne-Cécile Chapuis.
Démarrée il y a trente ans, l’aventure de Confluence se poursuit avec dynamisme au service d’une musique sans cesse renouvelée qui allie standards du classique, trouvailles inédites et créations contemporaines.
Une association musicale sous le signe de la rencontre
Pascal Frémaux, son fondateur (il préfère que l’on dise cofondateur, rendant hommage aux bénévoles qui l’ont accompagné dès le départ du projet) tient à alterner entre tradition et innovation, tablant sur le « potentiel expressif » de l’orchestre qui réunit une quarantaine de musiciens. Il mise sur la rencontre, présente dans le projet même de Confluence qui, comme son nom l’indique, signe le lien entre amateurs et professionnels, étant bien entendu que les uns apportent aux autres et vice versa.
Mais la rencontre, c’est aussi celle de la musique et ses différents acteurs : les compositeurs, bien sûr, depuis les plus classiques jusqu’aux contemporains, les musiciens qui composent l’orchestre, avec les anciens et les plus jeunes, les solistes qui donnent accès à un répertoire varié, les professionnels qui pour certains s’investissent dans le projet depuis son origine.

Pascal Frémaux, chef d’orchestre. Crédit Confluence
La structure associative de Confluence, basée sur « le dynamisme, l’expérience et l’intuition », lui confère une grande liberté, avec son corollaire qui est la complexité : gestion des contrats des professionnels, organisation des concerts, transports et entretien du matériel, dans un cadre financier contraint et hasardeux.
Trois concerts en cette fin d’année
Fort de son dynamisme, Confluence propose trois concerts sur la mi-juin. Avec Rossini, Saint-Saëns et Lalo, quelques surprises attendent le public, comme Scaramouche de Darius Milhaud qui fera entendre le saxophone solo de Frédéric Juranville sur les rythmes dansants d’une Brazileira en final, ou « Terra », un morceau aux sonorités revisitées et énigmatiques de Bernard Carloséma.
Ce bel échantillon des musiques du XVIIe siècle à nos jours offre un panel de styles différents, l’occasion de « relever des défis » et surtout de proposer au public un concert haut en couleur et sonorités variées.
De bons moments en perspective, à ne pas manquer.
Pour en savoir plus : www.orchestreconfluence.fr

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