De l’abbatiale aux jardins, de la Bretagne à Constantinople, du baroque au jazz, du Moyen Âge à aujourd’hui, l’édition 2025 du festival Nouvelles Traversées invite, depuis le 21 juin et jusqu’au 5 juillet, au fil de onze concerts, à vivre des rencontres et des voyages via les espaces de la prestigieuse abbaye cistercienne et les traditions musicales.
« Tempus fugit ». Photo La Rêveuse.
On y découvrira notamment, le 5 juillet à 15 h 30, au Dortoir des convers de l’abbaye, la création de « Tempus fugit », nouvelle œuvre de l’ensemble de musique baroque orléanais La Rêveuse. Première étape d’un précieux partenariat de trois ans, « Tempus fugit » est un concert dansé librement inspiré du Ballet du Temps de Lully et Boësset (1654). Alliant vidéo, danse et musique, cette création est la première étape d’un compagnonnage liant Noirlac et La Rêveuse en partenariat avec le Centre de musique baroque de Versailles.
Ici, l’ensemble, en formation quatuor, a imaginé avec la complicité du danseur Pierre-François Dollé et du vidéaste Antonin Bouvret, un voyage dans le temps au son des œuvres de Marin Marais, Dietrich Buxtehude, Henry Desmarest, Henry Purcell, Vincent Bouchot (compositeur et chanteur 1966). Soulignons que cette première sera suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique animée par David Sanson, conseiller musical de Noirlac.
À noter que le festival propose également, le vendredi 4 juillet à 19 heures, sur sa scène extérieure, le concert « Le jardin des délices » donné par Leïla Martial, l’une des voix les plus époustouflantes du « jazz » hexagonal, et le violoncelliste orléanais Valentin Ceccaldi. Place, ici, à des standards signés Purcell ou Barbara. Rappelons que Valentin Ceccaldi, cofondateur du Tricollectif, s’était déjà produit l’an passé à Noirlac aux côtés de la poétesse et chanteuse réunionnaise Ann O’aro.
En savoir plus : www.abbayedenoirlac.fr