Serge Grouard se paye la SNCF… sans oublier la Région

Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne cache plus son exaspération. Vendredi 29 août, un accident au niveau de Menars en Loir-et-Cher et un défaut d’alimentation électrique à Toury ont paralysé la ligne Orléans–Paris, entraînant la suppression de plusieurs trains et laissant de nombreux voyageurs bloqués, souvent « sans information fiable » selon l’élu.

Dans un communiqué cinglant, le maire interpelle la SNCF et la Région, exigeant des solutions immédiates et durables. « Cette situation est devenue insupportable », affirme-t-il, soulignant que des milliers d’Orléanais empruntent cette ligne chaque jour pour travailler en Île-de-France. Rappelons que la ligne Paris-Orléans subit depuis plusieurs mois maintenant des travaux de renouvellement de voies, au nord d’Orléans, entre Boisseaux et Les Aubrais. Chantier qui perturbera la circulation jusqu’en mars 2026.

Mais derrière l’indignation, c’est aussi une préoccupation liée au calendrier de la rentrée : le festival de Loire, vitrine emblématique de la ville et événement cher au maire, débutera le 24 septembre prochain. La cité s’attend à accueillir de nombreux visiteurs venus de Paris, et la SNCF, selon Serge Grouard, ne peut plus se permettre de faire faux bond.

« Il est maintenant impératif que la SNCF fasse un effort immédiat et durable : fiabilité, transparence et considération pour les usagers. Cette ligne vitale ne peut plus être le parent pauvre du réseau », s’agace le maire d’Orléans qui exhorte la SNCF – avec la Région – à trouver des solutions pour que cessent les « manquements répétés » et « déplorables » pour les voyageurs.

Commentaires

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  1. On est évidemment autorisé à prêter à Serge Grouard toutes les intentions, proximité des élections municipales, fêtes de Loire en septembre dont les visiteurs parisiens seront pénalisés, trouver le réveil tardif, mais quoiqu’il en soit, ces propos sont pleinement justifiés, les usagers de cette ligne sont victimes de maltraitance depuis de nombreuses années et j’ai toujours trouvé la Région qui finance les TER, quelque peu pusillanime dans ses rapports avec la SNCF. On aurait envie de se glisser dans le costume de son président pour aller retourner le bureau du patron d’une entreprise nationale qui ne semble porter d’intérêt qu’au TGV, pour lequel on peut réaliser des investissements pharaoniques afin de faire gagner une heure aux cadres supérieurs sur un Paris Bordeaux à des tarifs supérieurs au transport aérien. Le TER c’est pour les gueux, « ceux qui ne sont rien ». La concurrence allemande, espagnole ou italienne semble plus performante en termes de tarif et de confort. On finirait par rêver de les voir venir dans notre région bousculer un peu notre compagnie nationale.

  2. je ne vois pas comment empêcher la foudre de percuter un TER comme vendredi soir . Peut être à organiser plus rapidement le rapatriement des centaines de voyageurs contraints de faire du stop sur la nationale à Chateaugaillard et au moins d’assurer leur sécurité sur cette route !!! Parole de témoin .

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