« Tumultes en ville », la rétrospective décoiffante de HopPopHop

En marge de Hop Pop Hop, l’exposition revient sur ces dix dernières années de festival, entre émotions et curiosité, afin de revivre l’énergie et la créativité qui ont marqué ce rendez-vous incontournable pour les musiques actuelles.

Par Olivier Joriot.

Clichés d’artistes incroyables, scénographie déstructurée orchestrée par Ronan Virondaud d’Archicombi, goodies et merchandising devenus cultes, interactivité visuelle et auditive, éléments de décoration, tels sont les ingrédients de l’exposition « Tumultes en ville » qui célèbre la dixième édition du festival de musiques actuelles Hop Pop Hop. L’écrin de l’église Saint-Pierre-le-Puellier sera « the place to be » pour tous les nostalgiques des éditions précédentes et un moyen, si cela était nécessaire, de confirmer le rayonnement de ce festival.

Un travail de longue haleine

C’est l’Astrolabe, la mairie d’Orléans et la région Centre-Val de Loire (dans le cadre du programme Nouvelles Renaissances) qui portent cet événement. Mais une telle rétrospective n’est pas une mince affaire comme le confirme Caroline Correggia, conceptrice éditoriale de l’exposition avec Fred Robbe. « Cela nécessite de retrouver un maximum de documents, photos, vidéos accumulés ou éparpillés sur dix années et de faire un tri. À partir de cette masse énorme de ressources, on sélectionne, on fait des choix ». La richesse des sources est d’ailleurs conséquente, puisque les clichés de pas moins d’une quinzaine de photographes seront exposés.

Un parcours initiatique…

C’est seulement après ce tri qu’on imagine la scénographie, l’emplacement et la disposition des photos. L’idée retenue est de présenter les choses par thèmes en organisant un parcours qui mène le visiteur dans les différents lieux du festival, dans les coulisses, le live et enfin vers le public.

Côté vidéo, on reverra avec plaisir les différents teasers et un écran sera dédié à un montage de toutes les vidéos postées par les festivaliers sur les réseaux sociaux. Ceux qui font le festival ne sont pas oubliés et un autre écran leur est consacré. « Il me paraît important de montrer aux gens l’envers du décor, l’équipe du festival, qui fait quoi, comment ça s’organise. Il est important que les gens se rendent compte de l’engagement et de la quantité de personnes qui sont derrière ce grand barnum », renchérit Caroline Correggia.

…et une immersion dans HPH

Côté immersif, des QR Codes permettent d’accéder à la présentation de l’exposition, à des playlists diverses et variées en rapport avec les 342 artistes qui ont foulé les scènes de HPH. Ces compilations répondront à des questionnements essentiels comme, « y a-t-il trop de guitares à HPH ? », quand d’autres proposeront des titres pour faire la sieste, la fête et bien d’autres choses encore ! « J’aime l’idée de recréer l’esprit du festival dans la collégiale. La diversité, la joie de vivre, l’éclectisme et retrouver les lieux iconiques comme le jardin de l’évêché. Sniff… », ajoute la conceptrice de l’événement.

Des événements à la pelle

Cerise sur le gâteau, des événements viendront ponctuer le déroulement de l’exposition. Le 11 septembre à 18 h, le slow concert de Mesparrow sur la base de poèmes et chansons tout en douceur ; le 13 septembre, la répétition publique de la chorale l’Astrovox ; le 20 septembre à 15 h, dans le cadre des journées européennes du Matrimoine et du Patrimoine, le groupe Grife en acoustique avec l’Astrovox, et enfin la diffusion de l’intégralité du concert de La Jungle Vs Grand Géant (HPH 2021) le 21 septembre. Courez vite découvrir « Tumultes en ville ! », dix années trépidantes de festival au cœur de la cité johannique.

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