Amilly, nouvelle saison musicale entre patrimoine et découvertes

Concerts prestigieux, académie d’orgue, découvertes insolites : la saison musicale d’Amilly 2025/2026 ouvre grand ses portes et s’annonce comme un nouveau chapitre d’excellence et de curiosité, fidèle à l’esprit insufflé par la Ville et ses partenaires.

Des artistes d’aujourd’hui, un patrimoine en partage

De Scarlatti à Chopin, de Telemann à Vivaldi, cette saison trace un parcours à travers les époques et les styles, invitant aussi bien les passionnés que les néophytes. Le prestigieux Ensemble Jacques Moderne ouvrira la saison avec un programme consacré aux Scarlatti (Alessandro et Domenico), avant de laisser place aux Folies Françoises, qui mettront à l’honneur l’éclectisme de Telemann.

Les mélomanes retrouveront aussi D!ssonanti, proposant un Bach revisité avec audace, Concerto Soave dans un dialogue franco-italien autour de Campra et Bernier, ou encore InAlto, qui rappellera la puissance de l’héritage de Schütz.

Le voyage se poursuivra avec Le Concert Idéal, sous la direction de Marianne Piketty, où les saisons de Vivaldi dialogueront avec celles de Piazzolla (à l’espace Jean-Vilar), et s’achèvera en mai avec le récital intimiste de Justin Taylor, qui fera résonner les sonorités rares de son pianino Pleyel autour de Chopin (espace Jean-Vilar).

Aux côtés de ces grands ensembles, la saison met aussi en lumière des talents singuliers, comme les Kapsber’girls, qui feront revivre les œuvres oubliées de compositrices italiennes, ou le duo formé par Adrien Mabire et Jean-Luc Ho, alliant trompette et orgue dans un programme fastueux autour de Lully, Rameau et Bach.

L’orgue à l’honneur

Grande nouveauté cette année : l’Académie d’orgue d’Amilly, portée par l’Association des amis des orgues. Elle sera inaugurée en octobre, avec concerts et restitutions des stagiaires, sous la direction de deux organistes talentueux Joseph Rassam (titulaire des orgues d’Amilly) et Paul Goussot (titulaire de l’orgue de l’abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux). Parallèlement, les fidèles « Vendredis de l’Orgue » continueront d’animer la saison, offrant un rendez-vous régulier aux amateurs de claviers anciens et à ceux qui souhaitent se familiariser avec cet instrument extraordinaire, injustement méconnu et qui ne saurait se cantonner à une dimension liturgique.

L’écrin compte autant que le contenu : l’acoustique des églises Saint-Martin et Saint-Firmin confère à chaque concert une profondeur rare. Dans ces lieux, la musique retrouve sa dimension originelle, à la fois spirituelle et universelle.