En vue de l’ouverture à la concurrence des trains régionaux prévue par la loi d’ici 2032, la Région Centre-Val de Loire poursuit sa réflexion sur l’avenir de la gestion de son réseau TER, aujourd’hui confié à la SNCF. Les conseillers régionaux de La France Insoumise, Karin Fischer et Aymeric Compain, mettent une nouvelle fois en garde contre une possible « découpe du réseau en différents lots » qui, selon eux, « aurait pour seul but de faciliter l’arrivée d’opérateurs privés incapables de gérer un véritable réseau ferroviaire d’importance ». Ils estiment qu’une telle fragmentation serait « nuisible à l’efficacité du réseau » et « plus coûteuse pour la collectivité », en raison de la multiplication des appels d’offres et des contraintes de coordination.
Les deux élus défendent l’idée d’« un lot unique pour l’ensemble du réseau, dans l’intérêt des usagers et des contribuables », soulignant que la Région cherche par ailleurs à mutualiser la gestion de son matériel roulant au sein d’une société publique locale. Tout en dénonçant « un choix idéologique nuisible » derrière l’ouverture à la concurrence, au regard de « l’expérience dans l’ensemble des pays européens qui l’ont pratiquée avant », LFI appelle à « rebâtir un grand service public unique du rail » à l’échelle nationale.
À lire :
Réseau ferroviaire TER-SNCF : polémique sur l’ouverture à la concurrence