Municipales à Orléans : la gauche sous pression

Au risque de perdre, la gauche pourrait présenter deux listes (voire trois avec LFI qui part seul) aux prochaines élections municipales de mars 2026. Avec d’un côté le socialiste Baptiste Chapuis menant le collectif Maintenant Orléans ! regroupant une dizaine de structures et de l’autre, Jean-Philippe Grand, tête de liste pour OSE (Orléans Solidaire et Écologique). Mais cette division, qui signifierait défaite électorale comme en 2020, est-elle inéluctable ? Les deux têtes de liste se rencontrent ce soir, lundi 20 octobre, pour envisager une hypothétique union.

Mais Jean-Christophe Clozier, élu au conseil municipal (et qui vient juste de démissionner d’OSE) jette un pavé dans la mare en s’adressant aux deux responsables. « Soucieux de l’avenir des Orléanais et des Orléanaises, leur écrit-il, êtes-vous prêts à donner la préférence au « Nous » plutôt qu’à la trajectoire personnelle ? » Il propose notamment la création d’un nouveau collectif pour mener une campagne unique avec le retrait provisoire de Baptiste Chapuis et de Jean-Philippe Grand et la désignation en janvier « de celui ou celle qui ferait définitivement consensus au sein du collectif ». « Alors, leur lance-t-il, êtes-vous prêts à prendre le risque de ne pas être la tête de liste de ce nouveau rassemblement ? »

Commentaires

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  1. Imaginons un instant que se présente une liste qui déciderait de nommer le-la maire qu’une fois élus et de faire campagne en refusant le système du chef de… qui n’a rien de démocratique .
    Libre bien sûr à cette liste de nous présenter un projet né des discussions et des réflexions des composantes ( à Orléans socialiste, écologique et insoumis) qui s’opposent à la conduite de l’actuelle majorité et de son chef et veulent une ville Maintenant et qui Ose et (vite LFI un slogan!).
    Réflexions versées au débat publique et enrichies par les propositions des orléanais pour qu’au bout du processus toutes celles et ceux qui auront voté pour cette liste s’y reconnaissent.
    Et pourquoi pas désigner dans la liste élue, à la fonction de maire, celle ou celui qui recevrait le plus de suffrages par le biais d’un vote populaire juste après l’élection du conseil pour éviter ce qui revient vite au galop chez les professionnels de la politique : d’abord nous .
    Et dans ce cas là nous échapperions à ce qui va se passer le soir des élections où chacun des partis politiques sur les plateaux ( qu’est ce qu’on vous sert ? ) va se faire mousser et montrer à tous les autres qu’il est sinon le meilleur du moins le moins pire.
    Et à celles et ceux qui trouvent cela utopique trouvent-ils ces “querelles de chefs ” dignes de la gestion d’une cité.?

  2. On a un précédent à Orléans, en 1971 quand la liste menée par le docteur Jean Grosbois remporta les élections municipales, que le docteur Grosbois fut élu maire par le nouveau conseil municipal mais qu’il démissonna immédiatement pour laisser la fonction de maire à René Thinat. Rappelons nous qu’en définitive, c’est le conseil municipal qui élit le maire, pas les électeurs…

  3. Souvenir-souvenir… !

    A différents moments de notre histoire nationale, des “penseurs pensifs”…(cf Boris Vian), et autres écriveurs de formules ont eu celle-ci, formule qu’on ne peut ni oublier, ni négliger en ces temps pré-électoraux…
    “LA GAUCHE LA PLUS BÊTE DU MONDE”

    Orléans fera-t-elle mentir la formule?
    Ne peut-on pas envisager une liste “rose avec des petits pois verts”, ou par alternative “verte avec des petits pois roses” , et peut-être même que quelques étamines du centre, ne gâcheraient pas le bouquet?

    Ne jamais oublier: Jeanne d’Arc n’était pas de gauche, mais Jean ZAY, oui!
    Ne jamais oublier, le danger, c’est la couleur brune de triste mémoire, qui est tapie dans l’ombre, prête à bondir lorsque des querelles “gaucho-écololo-centristes” mobilisent les égos…
    Entendez-vous rapidement,assez perdu de temps depuis des années , entendez-vous bon sang!

  4. Actuellement c’est le nouveau conseil municipal qui élit le maire ce qui peut donner lieu à toutes sortes de marchandages, chantages, négociations dans le couloir et autres magouilles malheureusement pratiquées depuis longtemps par la classe politique (tiens pourquoi classe ? ).
    Proposer, et cela pourrait se faire de façon très légale en modifiant la loi que les citoyens , une fois le nouveau conseil constitué choisissent, par un vote qui pourrait s’organiser très vite, qui sera maire permettrait qu’ensuite cette personne soit reconnue et respecté par le conseil et par la majorité de la population .
    Mais suggérer cela remet en cause l’illusion de pouvoir qu’ont toutes les majorités même quand c’est à 0, 0001 %.

  5. J’aime beaucoup vos commentaires avisés, d’expertise, certainement avec beaucoup de connaissances.
    Mais je vais résumer ainsi : la gauche la plus conne du monde.
    Mais aussi je pourrais dire «  je veux être le calife à la place du calife « (on a les références qu’on a)

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