Frugalité, la clé d’une sobriété réussie

Dans une situation où l’urgence climatique et sociale est au cœur de toutes les préoccupations, un essai éclairant, intitulé « Frugalité, la clé d’une sobriété réussie » vient d’être publié par les éditions L’Harmattan. Cet ouvrage est une invitation à une remise en question de nos habitudes et de nos priorités.

L’auteur, Philippe Derouette, nous propose une approche lucide pour atteindre un mode de vie plus épanouissant et plus respectueux de la nature. Il ne se contente pas de théoriser, il indique des pistes concrètes, individuelles et collectives, pour réaliser cette révolution des mentalités.

Au fil des pages, il démêle les fils enchevêtrés de la frugalité et de la sobriété. Ces deux notions souvent confondues sont, d’après Philippe Derouette, les clés d’une société durable. La frugalité est présentée comme la recherche du besoin essentiel. Ce moment où l’on prend le temps de se demander ce qui est vraiment nécessaire à notre bonheur. Une fois cette réflexion faite, on peut alors envisager la sobriété comme le moyen d’y parvenir. Cette approche est le cœur d’un ouvrage qui se veut à la fois philosophique, didactique et pragmatique. « Frugalité, la clé d’une sobriété réussie » est un plaidoyer pour un changement de mentalité, pour une société où la modération devient source de bien-être, où le bonheur est déconnecté de la consommation.

C’est un texte profondément humain qui inspire et qui donne envie d’agir. Un essai aussi stimulant qu’indispensable. Ne passez pas à côté.

Commentaires

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  1. La frugalité est déjà discutée et appliquée en architecture dans certains territoires depuis quelques années. Elle vaut aussi pour la conception des paysages urbains.
    Ne cherchez pas d’exemples sur Orléans voire même en région Centre-Val de Loire !

  2. Bonjour,
    Le mouvement “pour une architecture frugale et créative” de Philippe Madec et consorts, si c’est bien celui auquel vous pensez fait un travail considérable depuis de nombreuses années sur ce domaine.
    Je cite d’ailleurs abondamment ces travaux dans mon livre et salue respectueusement leurs initiatives.
    Il n’y a ni esprit de compétition, de concurrence ou de primauté entre ce mouvement et mon essai.
    Philippe Madec et ses amis ont misé sur le principe de frugalité car il correspondait le mieux à leur sensibilité et à leur vision.
    Dans mon livre je n’obère pas du tout ce choix mais ce que j’ai voulu montrer c’est que c’est au final la combinaison de la frugalité (besoins essentiels ) présente dans la fin (la finalité)
    et de la sobriété au niveau des moyens (sobres)
    qui permet d’atteindre une vraie modération durable.
    On définit les besoins essentiels (frugalité) et on met en phase des moyens sobres pour répondre au dits besoins (sobriété).
    Ce n’est pas tout à fait comparable comme démarche avec le mouvement de Philippe Madec dans l’architecture mais évidemment la souche est commune.

  3. Triple dommage de faire cela à la Fnac…un de ceux, responsable de ces surconsommations. Il suffit de voir en ce moment avec Halloween ou à Noël avec cette surconsommation proposée…les voyage à travers le monde en surtourisme, jusqu’en Antarctique…
    Je ne sais comment vous allez etre en accord avec vous-même ?
    Quelle déception !

  4. Il y a quelques années, étant un des acteurs ayant lancé la démarche du numérique responsable je me suis demandé s’il fallait accepter de travailler pour des entreprises dont les pratiques allaient à contre sens de mes convictions. J’ai finalement accepté de rentrer dans un grand groupe bancaire pour une raison très simple : il ma semblé que c’était le moyen de mettre en œuvre des pratiques plus vertueuses et au-delà de ça des mentalités ont changé et ce groupe bancaire est devenu en quelques années le parangon du numérique responsable dans le domaine tertiaire.
    Vous pouvez très bien choisir de vous détourner de situations compliquées voire hostiles et rallier des cercles plus amicaux mais moi j’ai choisi cette voie un peu plus abrupte pour mettre en œuvre mes convictions.
    Maintenant concernant la FNAC, je ne connais rien de leur politique écologique ni de leur stratégie marketing, mais ce n’est pas mon sujet, je ne vais pas y combattre une cause. Je vais juste expliquer que d’agir sur les moyens est vain si l’on ne commence pas par s’interroger sur la fin (la finalité) en se recentrant sur ses besoins essentiels.
    Et si par chance quelque message interpelle public ou personnel de la librairie vous allez peut-être constater dans quelques années une diminution de ce gaspillage que vous déplorez aujourd’hui !

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