David Kozak, pianiste de jazz orléanais (d’adoption), a réuni autour de lui quatre musiciens pour jouer ses compositions en quintet. Ils viennent d’enregistrer douze morceaux empreints, comme leur auteur, d’un esprit de famille. Du jazz ancré dans la tradition. Un certain nombre de concerts de lancement vont se dérouler dans la région.

David Kozak.
Par Bernard Cassat.
Il commence à avoir une belle somme de compos derrière lui, et ce nouvel enregistrement est une étape de plus pour David Kozak. Pianiste de formation classique, mais ayant étudié le jazz à Bruxelles avec Eric Lignigni, puis complété sa formation avec Mario Stantchev à Lyon, David est connu dans la région qu’il habite depuis longtemps. Il a donné de nombreux concerts, et anime des ateliers en Sologne et à Neuville-aux-Bois. Ce parcours lui a permis de rencontrer des musiciens avec qui il s’entend bien, devenus des compagnons de route, comme David Sevestre au sax soprane ou Thomas Koenig au ténor et à la flûte. Le combo rythmique Julien Augier à la batterie et Vincent Bailly-Comte à la contrebasse complète le groupe très équilibré.

Le David Kozak Quintet : David Kozak, Julien Augier, David Sevestre, Vincent Bailly-Comte et Thomas Koenig. Photo Véronique Bruyneel.
Douze plages mélodiques bien ancrées dans les racines swing, beaucoup de balades au jeu doux comme le piano solo d’Ad aeternam, très joueur et caressant. Des moments joyeux aux accents enfantins, comme le Blues for Sam, au sax soprane chantant, ou la balade L’éveil de Thais, petite merveille proche d’une comptine. Les enfants sont largement fêtés dans cette musique. Parfois avec du swing entraînant comme dans Lucky Boy. Le piano s’installe dans un rythme soutenu très efficace où David développe ses montées et descentes de clavier comme il les aime. On les retrouve dans Dernière danse, avec une intro claire au piano solo, relayée par le soprane de David Sevestre qui dialogue avec la main droite. Puis le trio développe sans rythmique et le piano prend toute la place. Un très beau moment.
Et Home Sweet Landes, qui donne son titre au CD, une balade nostalgique. Le piano propose un axe sur lequel le quintet vient s’enrouler. Saxo ténor oblige, le ton est plus grave, plus émotionnel. Ici comme dans les autres plages, on se rend compte de la constante qualité des side men.
Neuville, la Belgique et le Sunside de Paris
Pour le lancement de l’album, le quintet donnera plusieurs concerts dans la région. Invité par la mairie de Neuville-aux-Bois, ville où il enseigne depuis près de 25 ans, un concert gratuit à la salle des fêtes le 31 octobre 2025 va inaugurer une mini tournée de six dates en Belgique. Pour finir le 8 novembre au Sunside de Paris, une salle que David connaît bien pour s’y être déjà produit.
L’album est en vente lors des concerts et sur le site www.davidkozak.fr
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