Trois musiciennes orléanaises ont participé à la cinquième édition de « Noël pas à pas » organisé au Temple à partir de ce vendredi 28 novembre, offrant un moment de musique et de magie à un public nombreux, attentif et conquis.

Florence Blatier, clavecin, Hélène Le Corre, soprano, Catherine Ferro, traverso, en concert au Temple. Photo AC Chapuis
Par Anne-Cécile Chapuis
C’est devenu un rendez-vous annuel au Temple d’Orléans qui, durant le temps de l’Avent, offre des concerts, ateliers, rencontres, en entrée libre et ouverts à tous. Le cycle a débuté avec un très beau concert proposé par Hélène le Corre, soprano, Catherine Ferro, flutiste, Florence Blatier, claveciniste et organiste.
Une atmosphère magique dans un écrin intimiste
La structure circulaire du Temple était mise en valeur par un éclairage aux chandelles, qui d’emblée, offrait une atmosphère chaleureuse et accueillante. La belle voix d’Hélène Le Corre retentit depuis le fond de l’édifice et, rejointe par les instruments, enchaine deux noëls traditionnels allemands. Le cadre est posé, la musique est là.

Airs et lumières de l’Avent au Temple. Photo AC Chapuis
C’est ensuite un florilège de musique baroque qui, de Bach à Telemann en passant par Schein ou Praetorius, vient enchanter l’instant. Le programme est magnifique, bien conçu, interprété avec brio par trois musiciennes au diapason, qui explorent toutes les possibilités acoustiques et visuelles du lieu. De face, en tribune d’orgue ou en chaire, les musiques révèlent la voix, magnifique, colorée, avec une diction précise et convaincante des textes allemands, la flute à la sonorité veloutée et jubilatoire, le clavecin, précis, pilier des airs comme des récitatifs. Du grand art et une parfaite harmonie entre les trois musiciennes.

Harmonie et complicité entre les trois musiciennes. Photo AC Chapuis
Moment de musique pure, message de paix
Les airs traditionnels de Noël alternent avec des chef-d ’œuvres de la musique savante. Chaudement applaudies par un public séduit, les artistes proposent le traditionnel « Stille nacht », repris en chœur par l’assemblée avant de redonner en bis « Schlof min kindala » noël alsacien connu sous le nom de « Dors ma colombe ».
Un beau moment de musique dans un message de paix au cœur du quartier animé de la ville, et une initiative de l’équipe du Temple appréciée de tous.
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