Le président de La France Autrement tentera pour la seconde fois de se faire élire maire de Blois en mars 2026. Omniprésent sur le terrain et les réseaux sociaux, l’ex-adjoint de Marc Gricourt a d’ores et déjà présenté un programme pour « prendre soin de la ville et de ses habitants ».
Gildas Vieira croit dur comme fer dans sa victoire le 22 mars prochain. Crédit LFA.
Par Jean-Luc Vezon.
« Je ressens un élan populaire en faveur de notre démarche citoyenne et transpartisane. Le maire de Blois est en perte de vitesse et la droite divisée (1) », évoque Gildas Vieira dans sa permanence du 29 rue du Bourg Neuf. Éternel optimiste, le candidat est convaincu qu’il sera bien au second tour. Pour cela, il lui faudra faire mieux que ses 711 voix de 2020 (6,76 %), bien loin des 5 888 de Marc Gricourt.
L’homme, ancien footballeur de haut niveau, essayiste et docteur en santé publique, a dans ce but préparé avec son collectif de supporters un programme pour « prendre soin des Blésois et des associations » qu’il a présenté le 1er décembre. La revitalisation du centre-ville en constitue l’une des pierres angulaires. « Nous voulons y intégrer plus de culture et de santé avec une maison pluridisciplinaire au Carré Saint-Vincent, mais aussi l’ouvrir davantage aux quartiers populaires en facilitant le transport », explique l’élu au conseil municipal.
Pour relancer le commerce, il activera une foncière qui achètera des biens pour les louer moins cher aux preneurs et rendra les parkings gratuits. Une idée bienvenue dans une ville où il est parfois bien difficile de se garer. Une halle maraîchère et un marché couvert verront aussi le jour. Côté culture, Gildas Vieira entend ressusciter le légendaire festival Ramdam qui enflammait les quartiers nord et tissait des liens lors des années Lang.
La prévention en matière de santé et l’inclusion des handicapés et des jeunes constituent un autre pan du programme de Blois au cœur, dont le chiffrage sera présenté en janvier. On y retrouvera des propositions pour la sécurité comme la création d’une brigade des nuisances, le recrutement de 15 policiers municipaux, des caméras de vidéosurveillance supplémentaires et une application « Voisins » pour sécuriser les habitants.
Une liste sans étiquette
Gildas Vieira mène sa campagne entourée d’une liste de Blésois engagés et fidèles tous sans étiquette politique. Parmi ses colistiers, on trouvera des figures emblématiques de la ville comme le docteur Thierry Marchand, suspendu six mois par l’Ordre des médecins pour avoir prescrit de l’ivermectine associée à de l’azithromycine lors de la crise du Covid. Le médecin qui exerce dans les quartiers nord de la ville soigne 3 000 patients et n’en a perdu aucun…
Hyperactif sur les réseaux sociaux, on pourra donc compter sur Gildas Vieira pour animer une campagne « sans gros projets mais avec des mesures concrètes pour la population, les associations, la qualité de vie et la sécurité ». Annoncée disruptive, celle-ci commencera avec une grande surprise le 20 décembre puis un meeting mi-janvier.
(1) L’interview du candidat a été réalisée avant l’annonce de la fusion du centre et de la droite blésoise.
Gildas Vieira et ses colistiers dont le docteur Thierry Marchand (2e à G). Crédit LFA.
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