Neraud et la Scène nationale: en attendant…la réforme

NERAUD-FREDERIC

Frédéric Neraud, vice-président du conseil général.

Interrogé mardi lors du premier jour de la session budgétaire du Département du Loiret, le vice-président chargé de la culture Frédéric Néraud, a confirmé que le conseil général a supprimé la subvention qu’il attribuait jusqu’à 2014 à la Scène nationale d’Orléans. Celle-ci était de 89 950 € et elle vient s’ajouter à la baisse de la subvention municipale (plus de 100 000€). Pourquoi? Déjà parce que le département “soumis à de fortes contraintes financières” a passé au crible les économies scene nationalepossibles. Et il ajoute “le département a vocation a intervenir sur l’ensemble du territoire, dans les petites villes et les zones rurales”.  Donc, plutôt le Théâtre de l’Escabeau que la Scène nationale. Alors, ce désengagement est-il définitif ? “Non”, répond le vice-président et comme la ville d’Orléans, et l’Etat, le Département finance l’étude qui va reconfigurer l’offre du Théâtre d’Orléans. Il note au passage que la Scène nationale ne fait pas de théâtre mais surtout de la danse, alors qu’une des quatre structures y est consacrée (le CNC).

Mais une fois les rôles de chacun clarifiés, le Département n’exclut pas d’être à nouveau dans la distribution des acteurs publics du théâtre d’Orléans.

Commentaires

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  1. Quelques précisions : la ville d’Orléans se désengage de 165 000 € pour la scène nationale. Avant même qu’une étude soit faîte sur une nouvelle gouvernance du théâtre, les collectivités modifient leurs subventions : cette étude à 15 000 € est elle nécessaire ?
    Enfin, l’Etat au travers de la DRAC, ne finance pas cette étude faite par un cabinet extérieur. Il fera également une étude avec ses propres personnels. Les autres collectivités,n’auraient elles pas pu faire de même ?

  2. Il me semble utile de préciser à Monsieur Néraud -et à l’ensemble de vos lecteurs- que si la Scène Nationale ne fait pas de théâtre, c’est par la volonté de la Ville d’Orléans et du Conseil Général du Loiret de laisser le champ libre à une autre structure : le fameux C.N.C.

    Il me semble utile de préciser que ce qui est appelé communément “le Théâtre” ou encore “Le Carré Saint Vincent” héberge en fait plusieurs structures : la Scène Nationale, le Centre Dramatique National, l’Atao et le C.N.C.

    Il me semble utile de préciser que le C.N.C est le “Centre National de Création Orléans Loiret” plus connu sous le nom de “Centre d’Art Dramatique d’Orléans” dont l’acronyme est “C.A.D.O”.

    Il me semble utile de préciser que La Scène Nationale et le Centre Dramatique National sont soumis à un cahier des charges édicté par le ministère de la Culture et de la Communication et indiquant leur rôle dans la création et la diffusion culturelle dont le spectacle vivant. D’ailleurs durant de nombreuses années, et surtout sous l’impulsion politique d’Augustin Cornu (Adjoint à la culture de 1989 à 2001), la scène nationale nous a proposé un large éventail de toutes les disciplines artistiques : musique, danse, cirque… et bien sûr théâtre. Cela dans le respect de ses attributions et en complémentarité des propositions des autres structures.

    Il me semble utile de préciser que si la Scène Nationale “ne fait pas de théâtre” heureusement pour nous spectateurs il y a le C.N.C donc le C.A.D.O.

    Il me semble utile de préciser que le C.A.D.O est une structure de création théâtrale privée qui donc n’est soumise à aucune règle sauf les accords avec ses partenaires financiers. Et si le C.A.D.O nous propose quasi exclusivement du théâtre de divertissement avec des “têtes d’affiches”, je reconnais volontiers que la programmation de cette saison est belle.

    Il me semble utile de préciser que sur les 6 spectacles proposés cette saison, dont une création du C.A.D.O, 4 sont ensuite achetés (pour les créations) ou vendues par deux sociétés dont c’est le métier.
    En tant que contribuable, donc participant aux subventions, je me suis intéressé à savoir quelles sont ces entreprises du secteur privé : l’une se nomme “Acte 2 ” et l’autre “Atelier Théâtre Actuel”. Quelle est alors ma surprise en découvrant que leurs dirigeants se nomment Houdinière ou Volard ! Homonymie des directeurs actuels du C.A.D.O ? Je ne le crois pas !
    Je pense que finalement une part de mes impôts leur permettent de gagner de l’argent, alors que la Scène nationale, qui a dans ses missions la possibilité de diffuser du “Théâtre”, est un service public !

    Il s’agit d’un choix politique et cela M.Féraud ne peut l’ignorer.

    • Merci pour cet éclairage instructif sur nos VALEUREUX duettistes Volard-Houdinière!

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