Jawad Bendaoud, le « logeur » des terroristes présumés n’en finit pas de faire rire la toile. Mercredi matin, son appartement du 8 rue du Corbillon à Saint-Denis, est visé par un assaut antiterroriste. Très vite, il est interpellé et placé en garde à vue. Avant son arrestation dans les bureaux de l’unité d’élite de la police, ce trentenaire a affirmé devant les caméras de BFM TV qu’il n’était au courant de rien et qu’il ne voulait que rendre service à des amis.
« Un ami m’a demandé d’héberger deux de ses potes pour quelques jours. J’ai dit qu’il n’y avait pas de matelas, ils m’ont dit “ce n’est pas grave”. Ils voulaient juste de l’eau et faire la prière. Mon ami m’a dit qu’ils venaient de Belgique. On m’a demandé de rendre service, j’ai rendu service. Je n’étais pas au courant que c’était des terroristes ». Déclarations auxquelles les internautes ne croient pas d’autant plus que ce prétendu naïf possède une « remarquable » casier judiciaire. En effet, en novembre 2008, Jawad Bendaoud a été condamné à huit ans de prison pour « coups mortels et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur son meilleur ami » David, 16 ans, pour une histoire de portable égaré.
Depuis son intervention devant les caméras de BFM TV, ce « logeur » de ce qui serait en fait un squat est victime de plusieurs détournements de twitts forts drôles, le rire permettant momentanément d’atténuer la tristesse et la douleur.
Petit Florilège
« Ils m’ont demandé si je savais faire des cocktails Molotov. Je leur ai répondu non car je ne suis pas barman ».
« Je les ai entendus parler de grenade, j’ai pensé à des fruits exotiques ».
« Ils m’ont demandé si je savais faire la bombe, j’ai cru qu’on allait aller en boîte de nuit ».
« Quand ils m’ont parlé de lance-roquette, j’ai cru que c’était pour catapulter la salade ».
« Quand ils ont parlé de chargeur moi je croyais que leurs iPhones avaient plus de batteries”.
« Quand ils ont dit que la meuf était bien armée moi je pensais qu’elle avait des formes wallah ».
« J’avoue j’ai entendu qu’ils parlaient de balancer un truc lourd mais je pensais que c’était une mixtape ».
« Quand ils m’ont dit qu’ils travaillaient pour Daesh moi je pensais qu’ils vendaient de la lessive, ces bâtards ».