Une fondation pour la mémoire de l’esclavage

« Je souhaite donner  à la France avant la fin de l’année une institution qui lui manque encore, une fondation pour la mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions », a déclaré le président de la République  dans le jardin du Palais  du Luxembourg, à Paris, précisant que l’institution « diffusera la connaissance de l’esclavage, de la traite, mais aussi tout le combat des abolitionnistes » alors qu’il présidait la cérémonie commémorative de l’abolition de l’esclavage. 

hollande esclavageL’économiste franco-béninois Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, présidera la mission de préfiguration de cette fondation. Cette annonce coïncide avec les 15 ans de la loi Taubira reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité.

En revanche, François Hollande refuse toute réparation financière par l’Etat. Elle est aujourd’hui réclamée par une centaine d’associations antiracistes.

Commentaires

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  1. Et voilà, une fois de plus la France sombre dans la “repentance”, prêtant le flanc à ses ennemis.

    Si au moins, cette “Fondation” met en lumière comment a été organisée cette abomination, qui proposait des esclaves, arrachés à leurs familles et parfois vendues par elles ; qui en a fait le commerce ; qui en a assuré le transport et qui a exploité toute cette main d’oeuvre à bas coûts.

    Cela donnera de mauvaises surprises à certains “anti-racistes”.

    Adolescent, j’ai planché 3 fois sur le texte de Montesquieu “De l’esclavage des nègres” daté de 1748, pour la préparation, puis pour le bac de français, avec une note de 17/20.

    Un des derniers pays qui pratique l’esclavage des “nègres” est la Mauritanie, avec comme loi d’état, la charia.

    Lors de ma visite de ce pays, on m’avait affirmé que les “anciens esclaves” restaient volontairement auprès de leurs maîtres, car ils ne savaient rien faire d’autre et n’avaient nulle part où aller.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Mauritanie

    Voir aussi l’article sur l’île de Gorée au Sénégal :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Île_de_Gorée

    “La traite des esclaves perdure pendant trois siècles sur les côtes africaines (Gambie, Saint-Louis du Sénégal, Bénin, Ghana…). Les centres concentrationnaires des esclaves africains en partance pour l’Amérique se situent surtout à Saint-Louis, point de convergence de la traite négrière arabo-musulmane et européenne.”

    “Les propriétaires des villages négriers sur le continent où étaient stockés les captifs étaient les Rois Wolof du Cayor et les Rois Toucouleurs du haut fleuve Sénégal. L’on trouve aux Archives nationales de France, rue Soubise à Paris, ainsi qu’à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, les informations concernant ces rois négriers et la macabre comptabilité de ce commerce.”

    Les esclaves, capturés, stockés et vendus par leurs propres “frères”.

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