« Je souhaite donner à la France avant la fin de l’année une institution qui lui manque encore, une fondation pour la mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions », a déclaré le président de la République dans le jardin du Palais du Luxembourg, à Paris, précisant que l’institution « diffusera la connaissance de l’esclavage, de la traite, mais aussi tout le combat des abolitionnistes » alors qu’il présidait la cérémonie commémorative de l’abolition de l’esclavage.
L’économiste franco-béninois Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, présidera la mission de préfiguration de cette fondation. Cette annonce coïncide avec les 15 ans de la loi Taubira reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité.
En revanche, François Hollande refuse toute réparation financière par l’Etat. Elle est aujourd’hui réclamée par une centaine d’associations antiracistes.