La semaine dernière, participation au panel d’un débat en anglais entre étudiants. Le sujet est le Brexit. Les participants sont brillants, éloquents, spirituels. Ils viennent des plus grandes écoles et des meilleures facultés parisiennes. Le fond est bien argumenté, étayé sur des bases solides.
Gérard Hocmard
Professeur de Première supérieure honoraire
Pourquoi faut-il qu’indépendamment de toute prononciation franchouillarde, eux, qui ont tous 9 ou 10 ans d’anglais dans leurs bagages, qui ont tous séjourné en Grande Bretagne via Erasmus ou aux Etats-Unis si papa et maman en avaient les moyens, fassent des fautes élémentaires – the Belgium…, he have…, they losed… — que ne faisaient plus mes élèves de Seconde il y a encore 25 ans ?
Samedi, une filleule élève de 5e vient me demander de l’aide pour des exercices. Il s’agit de trouver des vues de monuments caractéristiques de Londres comme supports pour un entraînement de langue. Jusque là tout va bien. Mais dans la liste de monuments suggérés trouvée dans le cahier et qui a été copiée au tableau, il y a… la Statue de la Liberté.
Hier, une amie s’étrangle au téléphone. Son fils collégien, qui a écrit « droites parallèles » dans une copie de maths a vu sa graphie corrigée en « droites parralelles » par le prof…
C’est quand que l’on remonte les manches pour s’attaquer aux vrais problèmes, Najat ?