Alors que la ville d’Orléans s’apprête à fêter en grandes pompes le nouvel an chinois, sous le signe du coq (ça tombe bien), la communauté amazigh (berbère) d’Orléans invitait, ce dimanche après midi, les Orléanais à venir fêter “Yenayer” de l’an 2966, car le saviez-vous, le calendrier amazigh  commence en 950 avant Jésus-Christ, date à laquelle le roi berbère Chachnak Premier, originaire de la tribu berbère des Mchaouch  devint pharaon d’Egypte.  (vous trouverez toute l’histoire de ce jour de “janvier” et du calendrier julien sur le site de Diwan Centre).

Quatre associations (Diwan-Centre, Ibtissama, Ama France et Saveurs sucrées Salées) se sont donc réunies pour organiser, pour la première fois, cette après midi festive qui était l’occasion de découvrir la culture d’une civilisation que nous connaissons bien mal. La musique était à l’honneur avec Amnay et le groupe Isnayen, et bien sûr, l’artisanat  berbère, la littérature, les contes et les spécialités culinaires. Et heureusement que l’ambiance familiale et la chaleur des participants ont su réchauffer la salle quelque peu sinistre de l’Aselqo Rouget de l’Isle à l’Argonne.
Reste une question, à votre avis, pourquoi la ville d’Orléans honore le nouvel an chinois avec un soutien si appuyé à cet événement qui n’a pas, jusqu’à preuve du contraire, grand chose de local, plutôt que de s’intéresser à la culture d’une communauté bien présente elle sur son territoire, en soutenant de façon un peu plus manifeste ses festivités ? Réponse pour Yenayer 2967 !
Gérard Poitou