Donald Trump a accepté l’invitation d’Emmanuel Macron. Il participera à notre fête nationale le 14 juillet à Paris. Quand il a su que l’armée de l’air s’est entraînée à Châteaudun pour venir le saluer en tricolore au bas des Champs Elysée, il n’a plus hésité. La nouvelle que les équipages des trois Armées, de la gendarmerie et de la Sécurité civile qui participeront au défilé parisien ont répété ce mardi 27 juin, dans le ciel dunois a traversé l’Atlantique et atteint Washington.
Un tel exercice millimétré à la seconde près ça en impose, même à un Donald Trump.Quarante avions et une quinzaine d’hélicoptères, deux Alphajets de la Patrouille de France pour ouvrir le bal , il a envie de voir pour de vrai.
Faut-il voir aussi dans cette venue un signe de détente entre le président américain et le chef de l’Etat français dont les relations ont sibi un coup de froid climatique ? « Si Emmanuel Macron a su montrer, sur le climat, que la France pouvait donner de la voix, les Etats-Unis restent notre principal allié militaire. On a besoin d’eux pour à peu près tout. On ne va pas se fâcher durablement », dit-on à demi-mot dans les milieux proches de l’Elysée.
Donc une invitation et une acceptation qui ne sont rien moins que de la realpolitik qui a trouvé une belle occasion pour entrer en scène. En effet, cette année nous célébrons les 100 ans de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale aux côtés des forces armées françaises. Il est donc tout à fait logique que l’actuel locataire de la Maison Blanche soit de la fête sur les Champs Elysées, laquelle a pris son envol à Châteaudun.
F.C.