Comme au Moyen-Age, comme aux temps où l’on invoquait Dieu et la religion pour venir à bout de la peste et du choléra, où l’eau bénite rassurait les âmes et apaisait les grandes peurs, de nombreux habitants de Bourges ont souhaité que leur curé du sommet de leur cathédrale bénisse le diocèse. Aussi dimanche dernier 22 mars, le père Stéphane Quessard, curé de la cathédrale, est-il monté en haut de cet édifice phare et a béni le diocèse.
cathédrale de Bourges
Une première depuis des temps immémoriaux. A 11 h 15, ce dimanche le diocèse et sa population ont été « bénis, particulièrement les malades, les personnels de santé et tous ceux qui souffrent. C’est très émouvant. On sent une grande responsabilité sur ses épaules lorsqu’on est en haut de la cathédrale. », a expliqué le père Quessard à nos confrères du Berry Républicain. Par ailleurs, à la demande des Évêques de France, toutes les cloches de Bourges, du diocèse et de tout le pays sonneront pendant dix minutes, mercredi 25 mars, à 19h30, « pour la fête de l’Annonciation mais aussi pour soutenir de nos prières tous les malades, les soignants et manifester l’unité et la solidarité des chrétiens en ces temps difficiles de pandémie et de confinement », conclut l’homme d’Église.
Tous les remèdes sont bons pour faire échec à la peur, la crainte, le péril et l’incertitude de l’avenir. Devant l’irrationnel et l’inconnu, les hommes mettent leurs espoirs dans la science autrement dit dans le rationnel, de ce que collectivement nous sommes capables d’appréhender. Ensuite il y a ce que les vivants sur terre ne contrôlent pas. Alors le ciel, ses symboles et sa cohorte de prières.
Pourquoi pas ?
F.C.