A la suite de la fermeture de ses six sites d’expédition imposée par la direction d’Amazon France en réponse au jugement de la cour d’appel de Versailles du 24 avril dernier, la même direction d’Amazon France a demandé de bénéficier du chômage partiel pour ses salariés concernés par cette fermeture: Amazon s’est donc logiquement fait retoquer par le ministère du Travail, selon une information publiée par l’AFP ce lundi 4 mai.

Cette demande a été faite le jeudi 30 avril pour les 10 000 salariés des entrepôts français du géant américain. “La récente décision de la Cour d’appel de Versailles a évidemment eu un impact sur notre activité en France (…). Dans ce cadre, nous avons également sollicité une aide, comme ont pu en bénéficier d’autres entreprises en France”, a précisé la direction d’Amazon dans un courriel.
Le syndicat SUD, à l’initiative de l’action en justice, dénonce l’indécence de cette demande accusant l’entreprise de s’être mis en faute par l’obstination de ne pas tenir compte des recommandations de l’Inspection du travail. Les syndicats dénoncent également cette décision de fermeture des sites prise par la direction d’Amazon comme une forme de chantage, fermeture que la direction devrait encore prolonger demain jusqu’à vendredi.