
Les têtes ont changé, les rôles également pour celles et ceux qui étaient déjà élus, pourtant, le premier conseil municipal de la mandature à Tours a pris la même tournure que ceux du mandat précédent. Sans round d’observation, les oppositions verbales ont rythmé la séance qui a duré de nombreuses heures.

Les indemnités agitent le débat
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour assister à la première passe d’arme entre élus d’opposition et ceux de la majorité. A peine quelques minutes, le temps que Benoist Pierre, ancienne tête de liste LREM, désormais chef du groupe d’opposition « Les Progressistes » (où on retrouve aussi Barbara Darnet-Malaquin, Céline Delagarde et Pierre Commandeur), demande la parole. Après avoir commencé son propos en indiquant souhaité incarner « une opposition constructive et une 3e voie », Benoist Pierre a directement attaqué le début du mandat d’Emmanuel Denis en évoquant « de mauvais signaux ». Le premier, la nationalisation du débat selon lui avec la venue d’une vingtaine de maires de gauche mardi dernier à Tours. Les deux autres : la hausse des indemnités à la Métropole et les problèmes de sécurité avec plusieurs faits-divers ces derniers jours.
Mathieu Giua