
Les dernières élections municipales ont changé les rôles, dessinant une nouvelle majorité et de nouvelles ambitions pour la ville. Face à la majorité de gauche écologiste et sociale d’Emmanuel Denis, les élus d’oppositions, qu’ils soient des « Progressistes » derrière leur leader Benoist Pierre, de l’ancienne majorité « Tours nous rassemble » derrière Christophe Bouchet ou encore non-inscrite, comme Mélanie Fortier (élue radicale qui a décidé de quitter le dernier groupe cité), comptent bien faire entendre leurs voix au sein d’un Conseil qui garde son cadre de théâtre de la représentation municipale avec ses débats parfois longs et stériles, mais pas seulement…

On ne peut pas dire que le conseil municipal du mardi 29 septembre ait dénoté par rapport aux précédents. Au cours d’une séance qui aura duré près de 6 heures, et malgré un ordre du jour relativement léger (27 points), l’ambiance fut parfois feutrée, parfois plus électrique. De manière générale, saluons des débats de bonne tenue, ponctuellement agrémentés de sorties un peu longues ou plus politiciennes. Le jeu démocratique propre à ce type d’exercice en somme, avec d’un côté des élus d’opposition qui ne veulent pas se laisser enfermer dans un processus qui conduirait le Conseil Municipal à n’être qu’une « chambre d’enregistrement », de l’autre une majorité cherchant à s’affranchir des débats trop partisans et peu encline à laisser les élus des minorités se mêler de trop près à ses décisions.[…]
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Mathieu Giua