Le 108 face à un risque de suppression de postes essentiels

Illustration réalisée par le collectif de soutien au 108.


Le 108, c’est un tiers-lieu associatif orléanais : un espace collectif d’expérimentation artistique, culturelle et sociale, installé à Orléans depuis 2003. Une soixantaine d’associations y sont actuellement installées et plus de 2 000 personnes y passent chaque semaine. Un lieu essentiel pour la vie associative orléanaise, ouvert à toutes et à tous, profondément ancré dans les cultures alternatives, à la fois tremplin pour les artistes mais aussi terrain fertile pour l’éducation populaire.

Or l’association Le 108 indique aujourd’hui être en danger. Dans un contexte de réduction des subventions, elle traverse d’importantes difficultés financières. Des postes essentiels sont menacés : celui de la personne en charge de l’administration et des financements vient d’être supprimé ; celui d’animateur-régisseur est actuellement en péril. Face à cette situation, un collectif de soutien s’est formé, rassemblant toutes les personnes voulant défendre le 108. En cas de disparition de ce deuxième poste, il n’y aurait « plus d’accueil, plus de coordination, plus de vie au 108 », selon le collectif qui a lancé en ligne un appel à rejoindre ses rangs pour intensifier la mobilisation.

Une cagnotte sera d’ailleurs prochainement mise en place. Également, une soirée de soutien est prévue le vendredi 10 octobre au 108, rue de Bourgogne. L’objectif ? Sauver ce lieu qui appartient à toutes et tous, et ne pas laisser le 108 « mourir en silence ».

Commentaires

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  1. Malgré les divers engagements du Maire d’Orléans de ne pas baisser les subventions aux associations, le 108 fait l’objet d’une nouvelle baisse de subventions. 100 000€ en 2023, 85 000€ en 2024 puis 80 000€ pour 2025 et ce versé que fin juillet ! Et ce n’est pas fini parait-il ! La Mairie voudrait elle l progressivement la peau du 108. L’association ferait elle tâche dans le projet municipal “Bourgogne village” ?

  2. O Serge, O comptables de tout poil, moins de tune aux assos, moins de tune à la culture ça fait plus de feu sous le chaudron ! Ça va pété, je vous le dis, le chaudron y va pété.

  3. La naïveté artistique vaut bien qu’on s’en amuse. Quand il n’y a plus de fric, il n’y a plus de culture? Le système est à bout de souffle depuis belle lurette. Seule l’invention, le courage, le retrait s’il le faut, pourraient maintenir le feu. Il y aurait donc de plus en plus de motifs à pratiquer l’art s’il devenait plus subversif. Retirez vos laisses et vos colliers les dépendants de l’institution culturelle et devenez vraiment artistes, ou potagistes, c’est selon! Jouez votre peau pas votre statut!

  4. Ca vous amuses peut-être d’être subversif sous un régime autoritaire mais la plupart des artistes on juste envie d’être en paix et pratiquer leur art en vivant confortablement. Réclamer de l’argent public ça n’est pas être tenu en laisse, c’est réclamer notre du

  5. Par définition un artiste devrait être libre.
    “Réclamer” c’est prétendre à, et ça insiste, le contraire selon moi de la liberté. Ce que l’on vous donne quand vous réclamez n’est jamais un gage d’indépendance ou de liberté. En d’autres termes, quand tout confort sera banni alors peut-être vous ou d’autres iront à l’essentiel pour guider, provoquer, ou créer de la beauté. Je vous le souhaite.

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