Souriant alchimiste. Plus que jamais et au fil du temps, Marius Stieghorst chef et directeur artistique de l’Orchestre Symphonique d’Orléans qui fête aujourd’hui ses dix ans à sa tête, entretient avec ses musiciens et le public une relation à la fois festive et d’une intime profondeur. La onzième saison en atteste.
Par Jean-Dominique Burtin Vidéo Gérard Poitou
A l’occasion d’une rencontre à la salle de l’Institut d’Orléans, espace où il se produira au piano ce dimanche 21 septembre à 16 h. en compagnie de solistes de l’Orchestre d’Orléans dont la violoncelliste Yska Ben Zakoun, Marius Stieghorst, personnalité musicale à l’aura internationale évoque avec enthousiasme sa présence à Orléans et l’effervescente programmation de cette saison. Riche d’événements et de nouveau animé d’un souffle d’ouverture afin de s’adresser à tous les publics, le programme 2025-2026 fait montre d’un précautionneux éclectisme avec des invitations de choix.
Enthousiasme, écoute de la vie de la cité et souffle d’ouverture
A écouter, parmi les solistes, la contrebassiste Lorraine Campet, la pianiste
Svetlana Andreeva, sublime lauréate du
Concours International de piano d’Orléans ou la soprano
Daphné Corregan. Si l’orchestre et le chœur symphoniques devraient émouvoir avec le le Requiem de Fauré, œuvre qui tient particulièrement à cœur à Marius Stieghorst, la phalange orléanaise devrait aussi saisir avec un concert rock symphonique lors duquel Led Zeppelin, Deep Purple et Queen seront interprétés en compagnie, sur scène, d’un groupe de rock avec entre autres
Baptiste Dubreuil au clavier, et Régis Savigny à la guitare.
Concert de Noël , concert de la Saint-Valentin, concerts de musique de chambre, causeries, accueil du jeune public lors de répétitions, poursuite de
l’orchestre DEMOS (Dispositif d’Education Musicale et Orchestrale à vocation Sociale), insertion d’élèves du conservatoire aux pupitres sont aussi les préoccupations d’un artiste pour qui l’Orchestre d’Orléans est “un miracle” qu’il est “impatient “de retrouver chaque saison.
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