Mardi soir et mercredi après-midi, quelque 1.800 spectateurs ont succombé au charme très masculin des gracieuses ballerines de haut vol.
Virevoltante leçon de danse burlesque et de de toute finesse. Quatorze jeunes danseurs masculins internationaux se sont glissés, à l’occasion du traditionnel rendez-vous à succès de fin d’année de la scène nationale d’Orléans , dans la peau et la gracieuse gestuelle des danseuses et danseurs du Lac des Cygnes sans oublier de mettre le cap sur du Bach (Go for barocco), Glazounov (Raymond’s weddind sur une chorégraphie d’après Maius Petipa).
Compagnie créée en 1974 à New York par “un groupe passionné de danse classique désirant présenter une vue ludique et humoristique du ballet classique traditionnel” n’hésitant parfois pas à rouler des mécaniques, le Ballets Trockadero de Montecarlo surnommés Les Trocks est apparu tout d’abord à Broadway.
De délicieux dérapages suggérés avec une enfance mesurée, des gags d’une légèreté à la Keaton, une tendresse à la Chaplin, un souffle décoiffant à la Decouflé, du pastiche avec délicatesse, une perfection technique de chaque instant confondant les genres de la danse de manière troublante: quel superbe nouvel an à la Scène nationale!d’Orléans! D’autant que tous les danseurs , académiques et poétiques, mais aussi grands dignitaires de revue de comédie musicale, n’ont pas résisté, avec un entrain jubilatoire à se lancer dans un final tout feu tout jazz sous boule à facette électrisantes. On rit, sourit et applaudit à n’en plus finir. Tempo de fête complet. Une réussite.
Jean-Dominique Burtin.
Après la représentation en tenue d’apparat, les jeunes danseurs se sont retrouvés à La Passerelle tu Théâtre pour fêter convivialement “Happy New Year”