Orléans, modèle de démocratie participative ? Episode 3

Et bien oui, ça progresse puisque le 17 Mars (lire l’article) après avoir salué les nombreux riverains présents, relevé un taux de participation record (95% de réponses), fait remarquer que son nom avait été cité plusieurs fois dans des journaux sur le net (à qui faisait-il allusion ?) et qu’il espérait qu’ainsi il serait mieux connu des orléanais, M. « l’Adjoint  au Maire Délégué à la circulation et au stationnement » a fait part de sa décision : autoriser les riverains de cette artère à circuler sur la voie réservée aux bus parce qu’ « il avait tenu compte de leurs réponses ». Ce n’était pas Alger et le célèbre « Je vous ai compris » mais il fut doux aux oreilles des gens venus en nombre d’entendre que leurs voix avaient été entendues. Au pays adoptif de Jeanne d’Arc on n’en attendait pas moins.

On peut toutefois s’interroger (voir les billets précédents) : pourquoi avoir, dans un premier temps, émis l’idée que les riverains, oh les vilains !, voulaient « privatiser la rue » puis début mars avoir rappelé que « la loi est la même pour tous », pour finalement donner une autorisation et reprendre le projet initial de stationnement proposé par les citoyens ?

Si un jour un(e) expert(e) en analyse des comportements des élu(e)-s se penche sur ce cas de figure, après avoir écarté d’un revers de pensée la proximité d’élections départementales —ce serait désobligeant d’imaginer que l’homme politique fait  passer l’intérêt particulier (son parti) avant le public (du jamais vu…)—, il devrait percevoir que ceci n’est qu’une réplique-répétition de ce qui se passe depuis une cinquantaine d’années dans les hautes sphères des états : c’est celui qui fait nombre (lobby : qui fait les couloirs, du pas de porte) qui « gagne » voir les pigeons…, les notaires…, bientôt les médecins…, les gardiens de lapins ! et depuis longtemps les industriels et financiers.

Dans un deuxième temps, ayant eu accès aux nombreux courriels échangés entre le Collectif et les habitants, ayant interrogé ces bénévoles qui lui auront expliqué la nécessité de

  • bien s’organiser : se répartir les tâches, travailler pour la collectivité, créer du lien -ici via Internet, cela génère la prise de conscience qu’UNIS ON EST FORTS,
  • et aussi : s’informer : -étudier les règlements, les décrets, les lois afin d’élaborer des propositions qui tiennent la route- ici la rue- et ainsi -présenter à l’adversaire (celui qui est sur l’autre versant) une pensée cohérente et vivante qui va faire pont entre les deux lignes pour qu’elles se joignent..

Mais est-ce de la démocratie participative tout cela ? Vous le saurez dans le prochain épisode.

FT

Commentaires

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  1. Ce texte est incompréhensible car les donnes du problème ne sont pas précisées. Le fait que des riverains directs se regroupent pour soutenir une alternative à un projet ne suffit pas en soi à démontrer que leur démocratie participative n est pas une simple défense d intérêts particuliers. La notion de démocratie participative ne peut que se référer à la construction de solutions d intérêt général aussi compte tenu de l absence d éléments permettant de de l apprécier dans le cas évoque, ce billet ne démontre rien de ce qu il prétend donner en exemple.

  2. Bien d’accord avec “jeanain”. Il faut être initié pour comprendre cet article…ou alors j’ai manqué deux épisodes puisque c’est le 3 !

Les commentaires pour cet article sont clos.

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