
Après la reprise des relations entre les deux pays, des hommes d’affaires et d’officiels iraniens, donneurs d’ordre dans le domaine du matériel militaire, vont être amenés à séjourner en France et en particulier à Orléans. Après la visite de Hassan Rohani le président iranien en France, les commandes vont se multiplier dans ces domaines sensibles.

Des usines de production et d’assemblage de missiles et des terrains de démonstration sont installés sur l’agglomération d’Orléans-Val de Loire. Aussi, à la demande pressante de la préfecture, pour ne pas faire capoter de gros contrats, la mairie d’Orléans va procéder au changement de la statue équestre de Jeanne d’Arc Place du Martroi. Pour ne pas risquer de choquer un ministre iranien à la vue d’une statue de femme chevauchant un cheval, même pudiquement recouverte d’une armure, mais avec tous les fantasmes que cela induit, il sera proposé au conseil municipal de changer l’héroïne… en homme. L’héroïne qui délivra selon l’histoire Orléans en 1429, sera donc transformée en héros, la cavalière en cavalier. Seule le destrier restera à l’identique, un cheval.
Une pétition circule
Le conseil municipal d’Orléans de février devra se prononcer pour savoir si cette nouvelle statue équestre devra figurer Dunois, l’un des compagnons d’armes de Jeanne, Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs ou encore Jean de Metz et Bertrand de Poulengy qui escortèrent Jeanne, de Vaucouleurs à Chinon. Déjà les féministes, comme Dominique Tripet pour une fois au coude à coude avec l’association Orléans Jeanne d’Arc s’insurgent contre ce projet : “cette transformation de Jeanne d’Arc en homme porte atteinte à la figure éternelle de la femme”, estime Marie-Christine Chantegrelet la présidente de l’association, soutenues par des associations johanniques de Rouen et de Domrémy.
“Des historiens sérieux ont bien envisagé la version selon laquelle Jeanne d’Arc aurait été un homme” argumente Martine Grivot, adjointe de la ville au tourisme et aux relations extérieures. Plusieurs personnalités dont Sandrine Bonnaire qui a interprété Jeanne d’Arc dans le film de Rivette et Stéphane Bern et Audrey Pulvar qui présidèrent les fêtes johanniques en 2014 et 2015, ont signé une pétition qui commence à circuler sur les réseaux sociaux pour s’opposer à ce transformisme pudibond.
Le Goracentre
