
Accueilli au son de l’Internationale tournant en boucle (et oui, la Chine est toujours la République Populaire de Chine), le public, majoritairement chinois, était nombreux ce samedi 27 aout à midi pour inaugurer, en présence de l’ambassadeur de Chine en France, le Musée Historique de l’Amitié Franco-Chinoise de Montargis (voir Magcentre).
Avec les personnalités de la région représentée par le préfet, le président de région, le maire de Montargis et quelques autres habituées, la délégation chinoise à cette inauguration était conduite par son ambassadeur, M. Zhai Jun, et de nombreuses personnalités venues spécialement de Chine ou représentants différents bureaux de Chine en France, manifestant ainsi l’intérêt que portait la Chine à cet événement. Un nombre imposant de média chinois couvrait également cette inauguration qui n’a, semble-t-il, pas particulièrement mobilisé nos rédactions nationales.
Et ce manque de curiosité de nos médias est bien regrettable, car en plus de l’intérêt historique évident de ce musée qui retrace une page importante de la construction de la Chine communiste et sur lequel nous reviendrons plus longuement lors d’une visite commentée par la présidente de l’association Madame Peiwen Wang, le discours pragmatique de l’ambassadeur Zhai Jun, devant le musée de Montargis, rappelait l’importance de cette amitié mutuelle pour le développement harmonieux de nos échanges économiques.
Et ce, à un moment où le tourisme chinois en France est en berne, avec, comme me le faisait remarquer un ancien correspondant de l’AFP à Pékin, une image de la France très dégradée tant à cause des attentats que de la délinquance dont sont trop souvent victimes des touristes chinois en France.
Gérard Poitou

M. Zhai Jun, ambassadeur de Chine en France (au centre) découvre le Musée